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ÉTUDE DES MOYENS PROPRES A PRÉVENIR

LES EXPLOSIONS DU GRISOU.

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est même arrivé une fois de voir un soufflard allumé par la mèche et ensuite éteint par l'explosion elle-même. La situation du trou de mine n'est pas sans importance, Dans les gîtes grisouteux, c'est surtout au plafond que réside le danger. Les coups en couronne devront être inter-

parfois préposés au chargement en même temps qu'a l'in-

dits. Dans les houillères poudreuses, c'est au contraire la sole que le péril se trouve reporté. Il faudra donc éviter de placer des trous de mine à la partie inférieure et dans une direction capable de soulever le tourbillon de pous.

moitié de la question, à la vérité de beaucoup la plus importante. Il consiste à enflammer, à l'aide de l'électricité, des volées de coups de mine pendant que tout le personnel se trouve hors des travaux. La pratique du tirage élec-

sières. M. Mallard indique l'emploi de portes mobiles que l'on

trique

flammation des coups forés par les piqueurs. Il reste enfin à signaler un dernier moyen de tirer, même dans

le grisou, sans danger pour les personnes, sinon

pour les travaux ; ce qui ne résout, par conséquent, que la

s'améliore chaque jour et est devenue tout à fait

courante sur beaucoup de points (1).

reporterait de distance en distance de manière à suivre d'assez près les avancements dans les traçages. Ordinairement ouvertes pour l'aérage, ces portes seraient fermées au moment de l'allumage pour tenter de restreindre l'explo-

sion à ce faible espace, si un coup de poussières ou de grisou venait à s'y produire. Dans les mines grisouteuses, quel que soit l'ensemble des précautions prises, on ne peut jamais se considérer comme

à l'abri de tout danger que par la constatation formelle de l'absence absolue du gaz un instant avant l'allumage. De plus, cette constatation doit être recommencée à nouveau entre chaque coup ou chaque volée électrique. Il arrive

souvent, en effet, qu'un pétard, par l'ébranlement qu'il détermine dans les parois, en fait sortir le grisou comme on exprimerait l'eau contenue dans une éponge en la pressant. Dans ces conditions, l'atmosphère, qui était pure avant le premier coup, peut devenir explosive pour le suivant. L'allumage doit être fait par les maîtres-mineurs seuls, ou des hommes spécialement chargés de ce soin. Outre que de tels

Moyens de remplacer la poudre. - Cet ensemble é3. de précautions, bien observé, a paru à la Commission devoir suffire dans la presque totalité des cas. On peut cependant toujours prévoir un tel degré d'infection grisouteuse,

dans certains quartiers exceptionnels, que l'interdiction absolue du tirage à la poudre y soit l'ultima ratio de la sé'curité. Il convient donc, à cet égard, d'indiquer les moyens de suppléer à l'emploi de la poudre dans les travaux souterrains. Ce sont d'abord les systèmes de coins appelés federkeil au Hartz et aiguilles infernales dans nos pays. Tels sont les appareils Cochrane, Deghe,ye, Demanet, Guibal, le coin à vis à mouvement oscillant de M. Levet, etc. (2). En second lieu, la pression hydrostatique de l'eau ou même

de l'air comprimé à près de mille atmosphères, comme dans les leviers hydrauliques de Bidder et Jones, Chubb, Da,vies, Grafton, Guibal, Tangye, etc. (5). M. Levet a par(I) HATON DE LA GOUPILLIÈRE : Revue des progrès récents de l'in-

agents finiront par acquérir une très grande expérience personnelle, il est bon de faire procéder à l'allumage par un homme qui ne soit pas intéressé aux opérations du

dustrie des mines et des machines à vapeur (Annales des mines,

chantier et sollicité par son intérêt personnel à développer

lume de 1877, page 129. (5) Traité d'exploitation de PONSON.

l'abatage autant que possible. Ces firemen sont même

JUTIER, ibidem, tome XVI. série, tome XVI, page 18). Revue-uni(2) Comptes rendus mensuels, mai i880, page 97. verselle des mines el des usines, tome XXIX, page i5/1, et er vo-

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