Annales des Mines (1880, série 7, volume 18)
Page : Image 258
Révision de 30 janv. 2015 09:48:04, edited by Anonymes
514
CLOCHES AUTRICHIENNES,
SIGNAUX ÉLECTRIQUES.
frotte sur la surface du disque échancré ; le ressort rr' est tendu et cherche à ramener le levier B sur la palette b et à faire retomber le talon de E dans l'échancrure dès que celle-ci se présentera. Si maintenant la rotation continue, le rayon de l'excentrique diminuera brusquement du maximum au minimum, l'extrémité e du levier B retombera et viendra reposer sur la
palette b, et, un instant après, l'échancrure du disque d recevra le talon de la pièce E. En même temps, le doigt d'arrêt D, qui tourne sur l'axe A,, rencontrera l'extrémité supérieure de la pièce E qui s'est relevée, et le mouvement sera enrayé. L'amplitude d'oscillation de Détails de construction. la fourchette est réglée au moyen de deux petites vis v et ri. Pour permettre au levier B de passer entre les palettes de la fourchette dans son mouvement de relèvement, ces palettes peuvent osciller autour des axes x et x', et sont maintenues dans leur position normale, d'une part, par les taquets s et s', et, (l'autre part, par les lames de ressort t et t'.
Au moment de la cessation du mouvement, quand le doigt D rencontre l'extrémité de la pièce E relevée, il se produit entre ces deux pièces un choc qui pourrait en compromettre la solidité. Pour l'amortir, on a maintenu le doigt
d'arrêt D sur l'axe auquel il est attaché, au moyen
d'un
ressort qui peut céder légèrement sous le coup et diminuer ainsi son intensité. Le même axe porte un volant V qui régularise et modère la vitesse. Le contrepoids pèse 2 5 kilogrammes environ : il est suspendu par l'Intermédiaire de moufles et descend de i centimètre par coup-de cloche ; comme la hauteur totale de chute est de lm 4o, l'appareil peut faire eutendre i4o coups avant qu'il soit nécessaire de le remonter. -Ce remontage s'exécute comme celui des anciennes pen-
dules à contrepoids, l'axe du treuil portant une rochet Il et un doigt d' maintenu par un ressort l'.
roue à
II.
515
Des commutateurs.
1° Commutateur de poste intermédiaire. Le chemin suivi par le courant dans l'appareil moteur est indiqué par desflèches suries fig. 1 et 2 de la Pl. X quant au sensdans lequel il passe, il est indifférent. Supposons qu'il entre par lefil f : il parcourt les bobines et de là se rend au commutateur à bouton n n', qui se compose d'une lame en cuivre jaune, fixée en n et terminée par un bouton en bois K. Cette lame appuie sur un bouton de contact en cuivre jaune b, dans lequel le courant arrive et qui est relié au fil de la ligne.
Ce commutateur n'a pas de fonction dans les gares : au contraire, dans les postes intermédiaires, il permet d'interrompre le courant. Pour cela, l'agent qui veut faire un signal n'a qu'a soulever le couvercle en bois i qui recouvre le beuton K et à appuyer sur ce bouton. La lame cesse alors d'être en contact avec le bouton b, et le courant ne passe plus.
Il y a lieu de distinguer Commutateur de gare. 10 celui des gares tête de ligne de signaux à cloche, 2° celui des gares intermédiaires. Commutateur des gares tête de ligne (fig. 2 et 3, PI.XI). a b,
est une pièce identique au commutateur plus haut
décrit. Le bouton b, est en relation, par l'intermédiaire du
avec un galvanomètre qui comprend simplement un cadre en bois autour duquel s'enroule un grand nombre de fois (et dans le même sens suries deux parties C et C') un très fin et isolé. Au-dessus du cadre en bois, peut tourner, fil f,
autour d'un axe vertical, une aiguille aimantée, oscillant sur un cadran gradué; d et d, sont deux bornes d'attache du électrique; enfin, pour achever la description, 0 est un petit couvercle qu'il faut ouvrir pour voir et presser le bouton Cet appareil est fixé sur une planchette et placé dans le