Annales des Mines (1880, série 7, volume 18)
Page : Image 260
Révision de 11 févr. 2015 14:11:08, edited by Anonymes
518
CLOCHES AUTRICHIENNES.
SIGNAUX ÉLECTRIQUES.
qui est en communication avec la terre. Chacune des autres piles émet également un courant dont il serait sans intérêt
de suivre le parcours. Ces courants divers se combinent de manière à former sur l'ensemble des communications de A à C,un courant de même intensité que celui qui, dans le service de jour, circule de A à B, ou de B à C. En effet, on sait qu'en vertu de la loi d'ohm, l'intensité d'un courant émis par un élément de pile
I=
R±r
S, ? Dans l'état Si; Quelle est l'utilité des bornes normal de fonctionnement des appareils, les demi courants émis par la pile de A et celle de B côté A passent dans le galvanomètre correspondant de B : l'aiguille marque alors de 55 à 6o°. Si un dérangement survient, il est nécessaire de savoir quelle est celle des deux piles qui a besoin de réparation ; il n'y a, pour cela, qu'à supprimer le passage du courant de l'une des deux piles dans le galvanomètre ; les indications de cet instrument permettront d'arriver immédiatement au résultat. Dans ce but, deux bornes consécu-
tives peuvent être mises en communication au moyen d'une fiche que l'on place entre les deux. le courant de A passe de 5, sur Relions ainsi ai et laquelle est en communica1, qui est relié à la borne tion avec la terre : le galvanomètre n'est parcouru que par
E -,--- force électromotrice,
R = résistance intérieure d'un élément de pile, id. extérieure.
r=
Soit n le nombre des éléments de la pile de A, d. n' B, côté A, id. id.
n,
5 i9
le courant de la pile de B côté A. Plaçons la fiche entre y, et ai, le courant émis par A traverse seul le galvanoet y le galvanomètre ne reçoit plus mètre. Enfin relions
côté C, C.
aucun des deux courants.
L'intensité du courant de jour est
= (n(n
n')E
=
(n,
De la pile.
71; JE
n)11 +r"
et on sait que le nombre des éléments de piles est tel que
L'intensité du courant de nuit sera
On a vu que, dans le système de signaux, dont il s'agit le courant électrique est continu et que, contrairement aux appareils télégraphiques les cloches autrichiennes ne fonctionnent qu'a la suite d'une interruption momentanée du courant.
(n+n'+n,+n'JE n'i)lt
La pile génératrice de la force électro-motrice devait
7.+7*"
et je dis que I i ce qui est exact, puisque i = Détails de construction. - Les boutons 1, 2, 3, 1', 2'
donc pouvoir produire un courant à la fois très intense (les résistances des fils et appareils à parcourir étant considé-
rables), et très constant (la pile ne pouvant disposer de 31
doivent être placés de telle sorte que l'arc de cercle ne puisse quitter i sans avoir préalablement touché 3, sans cela il se produirait un coup de cloche.
périodes plus ou moins longues de repos pour réparer ses pertes et emmagasiner de l'électricité). Ce double but a été atteint dans la pile Meidinger, employée en Allemagne pour les transmissions télégraphi-