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ques. Elle repose sur le même principe que la pile Callaud adoptée par l'administration française, et n'en diffère que par sa construction (Voir la fig. 6, Pl. XI). vase cylindrique en verre présentant un étranglement au tiers de sa hauteur ; ballon en verre, de forme spéciale, fermé par un bou-

chon en liège traversé par un petit tube en verre

ce

ballon porte deux rainures extérieures b ,b' , pour laisser passer les deux électrodes ; verre conique de la grandeur d'un verre à boire ; cylindre de zinc amalgamé, fendu suivant une de ses génératrices pour le passage de l'électrode positive; fil de cuivre rivé à la partie supérieure de D : c'est l'électrode négative ; E', fil de cuivre replié plusieurs fois horizontalement en spirale à sa partie inférieure et dont la tige proprement

dite est recouverte d'une gaine de gutta-percha :

c'est

l'électrode positive. On charge l'élément de la manière suivante : on remplit

le ballon B de cristaux

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CLOCHES AUTRICHIENNES.

SIGNAUX ÉLECTRIQUES.

de sulfate de cuivre (environ

kilog.), et on achève le remplissage avec de l'eau. Dans le vase intérieur, contenant le verre C, on verse de l'eau jusqu'aux deux tiers de sa hauteur et on y ajoute 3o grammes

de sel d'Epsom. On place ensuite le cylindre de zinc qui repose sur la saillie intérieur de ce vase, et, au centre de cet ensemble, le ballon B renversé. L'élément est ainsi chargé, mais l'action électrique n'ac-

quiert son intensité normale qu'au bout d'une huitaine de jours. La dissolution saturée de sulfate de cuivre étant plus dense que le liquide qui remplit le vase extérieur, descend dans le verre C et le remplit en partie, en baignant l'extrémité de l'électrode positive. Quand le circuit est fermé, le courant décompose cette dissolution et le cuivre se dépose, soit uniquement au fond du vase, si la proportion de sel d'Epsom est suffisante; soit, s'il n'en est pas ainsi, au fond

du verre et du vase extérieur. Au fur et à mesure de la décomposition du sulfate de cuivre, une nouvelle quantité de dissolution saturée de ce sel descend du ballon et ainsi de suite. Quel est le rôle que joue ici le sulfate de magnésie et quelles sont les décompositions diverses qui se produisent dans l'in-

térieur d'un élément ? Le sulfate de magnésie, quoique étant un sel neutre, remplace dans ce cas l'acide sulfurique. Par suite de l'emploi de ce sel, le zinc est beaucoup moins vivement attaqué et s'use beaucoup moins rapidement. Ce n'est point d'ailleurs le seul exemple de cette substitution la chimie en offre plusieurs autres qui méritent d'être notés ici. Ainsi M. Ramon de la Luna a proposé de faire servir, à la place de l'acide sulfurique, le sulfate de magnésie pour fabriquer "ICI et NaO,S03; Az05, HO et Cl. NaC1

Mg0,S03,7 aq = TM+ MgO +.1%laO,S0± 6110. KO,Az

-I- Mg 0,S0,7aq KO,S03

Az0',H0 +Mg0 6H0.

2Na Cl + 2Mg 0,S03 + Mn 0' = Cl + 2Na 0,S0s

2Mg 0 + Mn Cl.

Les réactions qui se produisent dans l'intérieur d'un élément sont les suivantes : Cu°, S03, par sa décomposition, 0 qui se donne Cu qui se dépose au pôle positif et S03 dirigent vers le pôle négatif. Mais MgO, SO3 s'est de même 0 qui décomposé en Mg qui marche vers le cuivre et S03 marchent vers le zinc : il en résulte que MgO, S 0 se reforme et que le zinc est oxydé et se dissout sous forme de sulfate de zinc. Ces réactions permettent d'expliquer que

le cuivre naissant se dépose entièrement dans le verre, car le sulfate de magnésie se reforme incessamment à la partie supérieure du verre et aux dépens du sulfate de cuivre : celui-ci ne se répand donc pas au delà du petit récipient dans lequel il coule.

Cette concentration du cuivre dans le petit verre a l'a-