Annales des Mines (1881, série 7, volume 19)
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RÉGIME DE LA SOURCE DE CAMOINS-LES-BAINS
(COMMUNE DE MARSEILLE).
enfin le chômage du canal qui amène en même temps la suppression des arrosages arrive, et la source ne fournit plus que go litres. Il y a là une progression si remarquable qu'elle a, au point de vue des conclusions qu'on peut en tirer, la clarté de l'évidence. Il est manifeste qu'a mesure qu'on arrive dans la saison chaude et que les arrosages deviennent plus abondants, les infiltrations à travers le sol extrêmement
marquer que pendant les trois mois de juin juillet et août et jusqu'au 15 septembre, les pluies ont été nulles, il est donc impossible d'attribuer à cette cause la diminution dans la contenance en soufre. La diminution atteint à la fin de la saison des bains 7o p.100 de la quantité normalement contenue. Dès que les arrosages se modèrent (première moitié d'octobre), on voit la quantité de soufre qui était descen-
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perméable parviennent aux canaux souterrains qui donnent lieu à la source des Camoins.
Minéralisation. - Pendant ce temps, la minéralisation de l'eau donne lieu aux observations suivantes Le résidu fixe oscille toujours peu autour de sa moyenne et cela malgré l'introduction d'une quantité d'eau douce considérable dans les canaux souterrains. La proportion d'acide sulfurique qui a augmenté dans le premier semestre continue ce mouvement jusqu'en mai à l'époque des arrosages, pour redescendre progressivement jusqu'à la fin des arrosages. Il est bien probable que l'adduction des eaux du canal est la cause de cette modification. Ce fait comparé à celui de la proportion moyenne, restant toujours la même, du résidu fixe, donne lieu de penser que les carbonates de chaux et de magnésie qui,
après le sulfate de chaux, forment la majeure partie du résidu fixe, et qui se dissolvent à la faveur de l'action de l'acide carbonique contenu dans les eaux, entrent plus rapidement en dissolution que le sulfate de chaux, de manière à établir une sorte de compensation. Quoi qu'il en soit, la faible différence dans les proportions du sulfate de chaux a peu d'importance. Mais si l'on passe à la quantité de soufre contenue, qui donne aux eaux leurs qualités médicinales et leur principe essentiel, on voit les proportions de ce métalloïde descendre progressivement en même temps que les débits aug-
mentent, jusqu'à ne contenir plus que im"'1,.,1. L'action
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est continue, et maxima en septembre. Il importe de re-
due à 1m",.,1 remonter à 1mng.,7; dans la période de chômage le terrain plein d'eau se ressuie peu 'à peu, et comme il n'y pas introduction de nouvelle eau douce, le soufre atteint eng.,g, et enfin en novembre la moyenne se rapproche de celle qui résulte des essais de l'année précédente, ce qui permet de conclure qu'une nouvelle période va commencer et se dérouler en offrant des phénomènes en tout comparables à ceux qu'on a analysés pour l'année antérieure.
Les recherches du soufre de la surverse du tableau de la page g donnent lieu à cette observation un peu inattendue, mise en évidence par le semestre d'été jusques et y compris octobre et novembre 1879,c'est que les quantités de soufre dans la surverse y .varient en sens inverse de la buvette. Cela s'explique aisément quand il passe des quantités très faibles d'eau, la part de la surverse est insignifiante, le trajet à l'air libre est prolongé et tout le soufre part. A l'époque des forts débits, la surverse est elle-même considérable, les eaux y coulent très rapidement et moins en contact avec l'air à. cause de leur masse : double raison pont' qu'elles ne se dépouillent pas aussi complètement du Métalloïde minéralisateur.
11 résulte en somme de l'étude qui précède i° Que lorsque le canal est en bon état d'entretien dans la partie en amont de la source, sa présence ne se manifeste que par des suintements plus ou moins lents qui ne