Annales des Mines (1881, série 7, volume 19)
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DANS LE CERRO DE PAsco.
L'INDUSTRIE MINÉRALE
bonne marche ; on fait sortir les chevaux et on laisse reposer le cirque. La cure d'un cirque est assez difficile : il est important d'ajouter seulement la quantité de réactif nécessaire ; car il arrive souvent qu'un cirque qu'on vient de guérir du refroidissement présente ensuite une propension à un excès de chaleur, puis, que guéri de la fièvre, il soit frappé de refroidissement. Fort probablement, la cause de ce défaut tient à ce que les proportions des réactifs ne sont pas bien calculées ; il est préférable, à la première addition , de pécher par défaut, quitte à ajouter ensuite un peu de réactif, si Fou
reconnaît l'insuffisance du remède. Tandis que, si fou commence par ajouter un excès au début, la seule chose que l'on puisse faire, c'est d'arrêter le piétinement des chevaux quand le cirque a sa chaleur, vu que le mouvement,
qui renouvelle constamment le contact des matières, favorise les réactions : pendant la période de repos qui
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verse de l'eau pour remplacer celle qui s'est évaporée; on fait piétiner la masse par les chevaux durant quatre heures. On reconnaît alors avec la puniiia si l'amalgamation suit une bonne marche dans ce cas, on laisse reposer; en cas contraire on tâche de corriger le traitement. Le patio repose ainsi, durant le traitement, à plusieurs jours d'intervalle; c'est ensuite que l'on fait les soulèvements, les additions d'eau, le piétinement des chevaux, et l'on corrige toujours une mauvaise tournure, lorsqu'elle se présente. « Les essais à la purufia indiquent aussi la quantité d'argent qui s'amalgame pendant un temps quelconque, ainsi que la rapidité avec laquelle s'enrichit l'amalgame.
Si l'amalgamation semble se ralentir ou s'arrêter (dans ce
cas le bouton qui reste sur l'assiette ne contient plus de
mercure libre), il y a lieu d'ajouter une nouvelle quantité de mercure pour remplacer celle qui manque ; cette addition s'appelle llapa. On ne doit jamais faire d'addition de
suit, le réactif en excès continue à agir,quoique bien moins énergiquement ; il peut produire alors la maladie inverse
mercure, sans que le cirque soit à un degré suffisant de
de celle qu'on vient de guérir. « Le degré de la cure est d'ailleurs difficile à estimer avec une certaine précision, car il est variable selon h force de la maladie, et suivant la saison, l'hiver étant plu-
réactif ; si
chaleur,
afin de diminuer les pertes de ce précieux le cirque se trouve tant soit peu dérangé, il
tôt favorable au refroidissement et l'été à la fièvre. L'emploi du magistral exige particulièrement de grands soins; pen-
y a lieu de le guérir d'abord. Le poids de mercure employé dans ces additions est toujours inférieur au poids ajouté lors de l'incorporation cette opération se fait de la même manière que la première, en arrosant le patio de mercure et faisant piétiner. Après quelques jours de repos,
dant l'hiver on ne doit laisser reposer la pâte que lorsqu'elle est un peu atteinte de fièvre; au contraire, durant
une ou plusieurs fois, en ajoutant du mercure s'il y a
l'été, il faut arrêter les chevaux un peu avant que le cirque ait atteint la chaleur convenable.
« Quand la matière en traitement n'a pas présenté de symptômes évidents de fièvre ou de refroidissement, ou la laisse reposer pendant une semaine, après l'incorporation. Au bout de ce temps, on fait le soulèvement, c'est-àdire qu'on bouleverse entièrement la masse avec les pio. ches, pour amener les parties intérieures à la soi-face;
quand la llapa est bien incorporée dans la pâte, on soulève
lieu.
« Enfin il arrive un moulent où les essais, à la pungia que, malgré la présence d'une certaine quantité de mercure libre, la proportion d'amalgame n'augmente plus; de plus la lie prend un aspect particulier. On reconnaît à ces caractères que l'amalgamation est terminée, c'est-à-dire que tout l'argent susceptible de se combiner par ce procédé au mercure s'est déjà amalgamé. On comfont voir
TOME XIX, 1881.
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