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DE M. ADAMS, DE MANCHESTER.

NOTE SUR UNE SOUPAPE DE SUBETÈ

papes à levier, à orifice plus grand, elle n'était que de eq,000259. L'expérience montra eu outre que les soupapes ainsi établies étaient beaucoup plus sensibles que les soupapes à levier : elles se levaient exactement dès que la pression atteignait le numéro du timbre et retombaient sur leur siège aussitôt qu'elles redescendaient à ce chiffre, alors que les soupapes à levier restaient toujours fort en retard, pour se lever d'abord, et ensuite pour se refermer, par suite de la résistance des articulations. Dans le but d'obtenir une levée réelle plus forte encore, la Com-

même du clapet, ces soupapes ne diffèrent pas du type usité jus: qu'ici; mais la Compagnie d'Orléans vient de mettre récemment à l'essai,sur la machine n° 270, une soupape du type Ashcroft munie sur son pourtour d'une gorge à section rectangulaire; la soupape de M. Adams doit également être essayée.

EXPLICATION DES FIGURES.

pagnie d'Orléans construisit à la fin de 1876 des soupapes chargées par un ressort à 16 tours de spire, qui devait offrir une plus grande flexibilité ; c'est le type auquel elle s'est al.rêtée, et qui est repré-

( Planche II.)

senté par le dessin reproduit Pl. Il, fig. 12, dont l'examen suffità faire comprendre la disposition du système. La charge étant réglée en faisant tourner dans le sens convenable la tige filetée qui traverse l'écrou supérieur et s'appuie sur la soupape, on coiffe la tète de cette tige avec un chapeau en cuivre, dont on fixe la position au moyen d'une goupille poinçonnée. Les essais de ces ressorts à 16 spires, faits le 3 mars 1877 sur la machine n° 26/1, donnèrent les résultats suivants : les quatre soupapes de ce type placées sur

cette machine se levèrent exactement à la pression de 8 kilog., pour laquelle elles étaient réglées et retombèrent de même dès qu'on revint à ce chiffre. La levée calculée étant de om,0055, la levée réelle varia de 0",0016 à om,0019 et fut en moyenne de 0-,0017, c'est-à-dire égale à 2,27 fois la levée des soupapes à balances, donnant ainsi, pour chaque soupape de 0",080 de diamètre, une section d'évacuation de 0ug,000427 En poussant le feu aussi

activement que possible, et en n'utilisant pas les soupapes

à

balances, on ne put élever la pression au delà de 8kg,5, c'est-à-dire 1/2 kilog. au dessus du chiffre de réglage, la machine étant d'ail-

leurs au repos et ne consommant pas de vapeur. Depuis lors toutes les nouvelles machines ont été munies, outre les deux soupapes à balances ordinaires, d'une de ces soupapes à ressort direct. On compte même ne plus employer désormais que celles-ci : en raison de leur moindre diamètre et pour obtenir la même section totale qu'avec les anciennes soupapes, chaque machine en portera quatre, réunies deux par deux sur deux dômes différents, de ma-

nière à éviter l'entraînement d'eau que pourrait occasionner Un appel trop vif si elles étaient rapprochées toutes en un seul groupe. En dehors du mode de chargement, c'est-à-dire pour la forme

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Coupe de la soupape Adams.

Fig 5.

Coupe et plan d'ensemble d'un système de deux soupapes à ressorts libres et à tiges centrales, pour locomotives. Soupapes à ressort enfermé pour locomotives. Fig. 8. Fzg. 9. Coupe de la gouttière renversée d'après le brevet français du On voit par la fig. 5 que l'inventeur parait avoir juillet 1877. adopté actuellement un profil en demi-cercle. Fig. o. - Construction géométrique pour la détermination du ressort. Fig. 6 et 7.

Fig.

Soupape « à son aigu » d'Ashcroft, d'après l'Engineering d

r. 3o

mai 1873.

- Plan, coupe et élévation de la soupape à ressort direct de la Compagnie d'Orléans.