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MESURE EXACTE DES HAUTES PRESSIONS

fermer la communication avec le manomètre, afin de ne pas faire fonctionner ces appareils sans nécessité. Nous avons dit que l'emploi des pompes n'était pas à recommander pour la graduation des manomètres métalliques ni pour les expériences de précision, à cause des variations de pression dues aux coups de piston ; rien ne s'oppose cependant à ce qu'on emploie la soupape pour mesurer la pression même lorsqu'elle est produite au moyen d'une pompe,

ET FROTTEMENT DES CUIRS EMBOUTIS, ETC.

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quelque temps d'usage. Comme les manomètres sont souventmis en communication avec les pompes, l'intermittence des coups de piston produit une oscillation perpétuelle de l'aiguille qui use rapidement ces engrenages. Tous ces inconvénients tiennent à ce que l'on a toujours voulu construire des manomètres métalliques trop petits; on va voir qu'on peut facilement construire d'excellents manomètres métalliques en donnant à toutes les pièces des dimensions suffisantes.

2° Emploi d'un nouveau manomètre métallique; sa graduation avec la soupape. - Pour certains essais la soupape n'est pas d'un usage aussi commode qu'un manomètre où l'indication de la pression est donnée par une simple lecture, sans aucune manoeuvre à faire. En outre la fuite de la soupape, bien que limitée à quelques centimètres cubes par seconde, peut être gênante dans certaines expériences. Dans ces divers cas, on peut employer un manomètre métallique qui aura été, une fois pour toutes, gradué avec la soupape, avec les précautions que nous indiquerons plus loin. Les manomètres métalliques du commerce ont des incon-

vénients assez graves qui peuvent nuire à l'exactitude de leurs indications; voici, en résumé, ce qu'on peut leur reprocher 10 Les tubes flexibles que l'on emploie généralement ne sont pas assez résistants pour les pressions auxquelles on les soumet, de sorte qu'ils se déforment après un certain temps d'usage. 2° Le chemin parcouru par l'extrémité du tube enroulé est très faible, ce qui fait qu'on est obligé d'amplifier beaucoup ce mouvement pour obtenir une course suffisante de l'aiguille du manomètre ; cela nuit à la précision. 5° Pour obtenir une grande amplification, on emploie le plus souvent des transmissions par engrenages, qui s'usent rapidement et donnent lieu à des jeux très notables après

La fig. 6, Pl. I, représente le manomètre métallique que je propose pour la mesure des hautes pressions. 11 se compose d'un tube à section elliptique à forte section (4o millimètres de grand diamètre extérieur) enroulé en spirale suivant un rayon de 5o0 millimètres. Ce tube est solidement fixée à une plaque de tôle au moyen de deux attaches A et B;

à l'autre extrémité C du tube, une tige rigide DE est solidement fixée au moyen d'un collier ; une bielle EF communique le mouvement au levier FGH, qui peut pivoter autour du point fixe G. Le mouvement du point H est transmis, au moyen d'une bielle HI, à un nouveau levier IKL, qui pivote autour du point fixe K; quant à l'aiguille MN, elle est calée sur le même axe que le levier IKL et suit rigoureusement

ses mouvements; elle est formée d'une feuille d'aluminium, repliée de manière à donner à sa section une forme en U; à son extrémité M est fixée une pointe en acier ; de cette façon, elle est à la fois rigide et légère. La graduation est tracée sur une plaque de maillechort ; on verra plus loin comment elle est faite. Le tube manomé-

trique est relié au raccord 0 au moyen d'un tube un peu pour éviter les déformations de l'appareil lorsqu'on visse l'écrou du raccord. flexible

Avec cet ensemble de bielles et de leviers, on obtient facilement une amplification de

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sans l'intermédiaire d'am-

cun engrenage. La course de l'extrémité C du tube étant