Annales des Mines (1881, série 7, volume 19)
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208 INDICATIONS DONNÉES PAR L'EXAMEN DE LA FLAMME,En
côté opposé à l'observateur, le verre de la lampe Mueseler, ou en le tapissant d'un drap noir comme l'a fait M. génieur en chef Castel à Saint-Etienne. Il est encore pré. férable, comme l'a fait M. Cosset-Dubrulle, fabricant de lampes à Lille, de placer derrière l'indicateur un écran métallique noirci qui épouse la forme du cylindre de verre, L'indicateur, tel qu'il est construit par M. Cosset-Da. brulle, a alors la forme représentée dans les fig. 5 et 6,
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LNDICATEURS DU GRISOU.
galerie était impossible à constater à la lampe, et même niée par le personnel de la mine.
L'indicateur a été essayé à Saint-Étienne par les soins de MM. Castel, Meurgey, Chansselle et d'autres ingénieurs du bassin. Les expériences ont montré de la façon la moins
douteuse qu'on pouvait, avec notre appareil, constater des proportions de grisou que ne décèle pas la lampe ordinaire.
On est arrivé aux mêmes conclusions à Bessèges et à Anzin. Les résultats ont été négatifs à Blanzy, mais il est présumable qu'il y a eu quelque chose de défectueux dans les essais, ou que ceux-ci n'ont pas été poursuivis assez longtemps.
On a vu qu'avec la lampe Davy ou la lampe Mueseler, mais préférablement avec cette dernière, on peut constater,
avec quelque expérience et un peu de soin, 3 p. toc, de grisou. Cela nous paraît suffisant dans la pratique courante.
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Mais il est important, dans bien des cas, de constater la présence du gaz, même lorsqu'il est en proportion inférieure à 3 p. loo. C'est ainsi qu'il y a le plus grand intérêt à, étudier, à des époques fixes et le plus souvent possible, les galeries de retour d'air, car l'analyse de l'air qui les
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FIG. 5.
FIG. G.
Les indicateurs que nous venons de décrire ont, été essayés dans l'intérieur de diverses mines à grisou. L'un
parcourt est le moyen le plus sûr de se rendre compte de l'état de la mine au point de vue du dégagement du grisou. Or, dans ces galeries, l'état de la mine serait des plus fâcheux si la proportion de grisou était égale ou supérieure à 5 p. moo. Nous croyons que, dans ce cas, l'indicateur pourra rendre des services réels.
de nous l'a expérimenté dans une mine du Nord. ;Il a pu constater ainsi, dans une galerie de retour d'air, la présence certaine du grisou. Il avait conclu à une teneur d'en. viron 2 p. i oo. L'air, recueilli par l'ingénieur de la mille et analysé au laboratoire, a été trouvé contenir 1,45 d'hydrogène protocarboné. La présence du grisou dans la
Conclusions. En résumé, nous croyons que le mineur peut toujours être renseigné exactement sur la quantité de grisou que
contient l'air de la mine en un point donné, par les pliénoTOME XIX, 188i.
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