Annales des Mines (1881, série 7, volume 19)
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DANS LE NORD, DE, LA BOHÈME.
LES LIGNITES,
10 Mine de l'Union, à Dux.
La couche principale,y,p9s.
sède une puissance qui, en certains points, atteint 36mètuel: Son inclinaison varie de 12_ à 20 degrés. Les argiles du toit renferment de nombreux bancs intej. calaires de sables aquifères, très dangereux pour l'exploita,i tion : aussi rencontre-t-on partout dans la mine des traces de leur irruption. Ils ont parfois rempli des quartiers entiers. La couche est prise en deux tranches, dont l'une, la tranche inférieure n'a que 8 mètres d'épaisseur.
Le traçage dans la tranche supérieure
se compose de
galeries à demi-pente menées à angle droit, distantes de 20 mètres les unes des autres, et se reliant à un grandniveau de roulage qui aboutit à la recette inférieure du puits.
Dans la tranche inférieure au contraire,
le traçage;
seulement esquissé, découpe le gîte en grands massifs de.
8o mètres de long sur 1w mètres de large. Il se relie par un travers-bancs à la même recette du puits. La. tranche supérieure est seule en dépilage. Le travail se fait par gradins et clans l'ordre indiqué par le tableau de la fig. 7, Pl. VI. Les numéros indiquent la marche suivie pour l'enlèvement des piliers. Les numéros identiques indiquent les carrés qui sont dépilés en même temps., On commence par exécuter, sur les deux côtés du massit aboutissant à la galerie de roulage g, un havage vertical
de 6 mètres de hauteur (voir fig. 8 et 9, Pl. VI). Puis oit fait, à la base, une sous-cave de 2 mètres de hauteur, en laissant toutefois, ducôté des éboulements, des murs de pro, tection de 2 mètres d'épaisseur, etrune patte p de 4 mètres'. sur In mètres au débouché de la voie de roulage. Ces mue et cette patte soutiennent, concurremment avec les buttes la masse supérieure pendant l'exécution de cette première partie du travail. On enlève ensuite les bois et l'on fait sauter la patt1ffil, dynamite. L'éboulement se propage jusqu'au niveau du
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sommet du havage. On déblaye rapidement, puis on provoque
l'éboulement des 2 à 5 mètres de charbon restant au toit, au moyen de coups de mine ou de petits havages latéraux. Quand tout le charbon est enlevé, on détermine la chute du toit lui-même à l'aide d'un pétard de dynamite placé au centre du plafond. En prévision de l'irruption des sables aquifères du toit, on tient toujours prêts, à ce moment, de forts serrages en briques en e et 0. Cette méthode est moins dangereuse que beaucoup des précédentes. Toutefois l'enlèvement des piliers marqués s sur le tableau de la figure 7 présente des difficultés particulières, à cause de l'énorme pression qu'ils supportent. On est obligé d'y laisser, pendant la première période du travail, plusieurs pattes de soutènement, telles que p, pour maintenir le toit ; on n'exécute d'autre part que des havages peu élevés. On fait sauter les deux ou trois pattes du même coup, à la dynamite. Variante.
Dans quelques cas particuliers, on aban-
donne, à la mine de l'Union, la méthode précédente. Olt prend des piliers plus petits, de Io mètres seulement de côté, dont on enlève à la base une première tranche de.. mètres, en boisant au fur et à mesure. On pratique ensuite un havage vertical de 3 mètres de hauteur sur les quatre faces du massif; puis on enlève les bois, et il se produit un premier éboulement. On déblaye, on étaye le toit à l'aide de
buttes plus longues (6 mètres), et l'on exécute un second
havage de 3 mètres, à la suite duquel on provoque un nouvel éboulement en enlevant les bois. On continue de la même manière jusqu'à ce que tout le charbon soit descendu, et on termine par un coup de dynamite au plafond, pour faire tomber les argiles du toit. 2° 41élhodes par foudroyage en plusieurs tranches horiCes méthodes sont généralement réservées aux l'ontates.