Annales des Mines (1881, série 7, volume 20)
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APPAREIL DE CHANGEMENT DE MARCHE A BRAS,
AVEC CONTREPOIDS DE VAPEUR, ETC.
à la main comme dans l'ancien appareil ; mais au lieu d'avoir à vaincre la résistance appliquée par la barre de relevage sur l'écrou D, il n'a à vaincre que la différence entre cette résistance et l'effort de la vapeur, différence que l'on peut rendre aussi petite que l'on veut.
tion du cylindre auxiliaire; on règle sans incertitude et
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sans tâtonnement les coulisses au cran de détente voulu.
De plus, la vapeur n'étant qu'un auxiliaire, on peut se
disposés de telle sorte qu'il se produit un déplacement angulaire relatif du volant par rapport à la vis, quand on passe de la position où l'entraînement se fait à droite à la position où il se fait à gauche. Ce jeu angulaire du volant sur la vis produit un déplacement longitudinal du volant,
passer de son action sans que le mécanisme soit paralysé et que la locomotive tombe en détresse. La manuvre se fait alors de la même manière que si la vapeur agissait. Seulement elle redevient pénible comme elle l'était avant l'addition du cylindre auxiliaire ; un peu plus pénible peutêtre parce que les frottements sont plus grands, si l'on n'a pas le temps de séparer les tiges du piston et l'écrou D; mais elle reste possible, et cela sans démontages ni embrayages ou débrayages particuliers. Un point très important, c'est que dans tous les cas la manoeuvre du mécanicien est la même, et elle ne diffère pas de celle qu'il a à faire aujourd'hui avec l'ancien appa-
dont le moyeu est fileté et forme écrou sur le prolongement
reil, sans contrepoids de vapeur.
Il nous reste à expliquer le moyen employé pour régler l'arrivée de la vapeur sur l'une ou l'autre face du piston J, suivant le sens de rotation du volant de manoeuvre. Ce volant C n'est pas claveté sur la vis comme il l'était dans l'ancien mécanisme. Il entraîne la vis par deux tocs,
de l'arbre de la vis A. C'est ce déplacement longitudinal qu'on utilise pour ouvrir dans un sens ou dans l'autre le
Emploi d'une soupape de réduction de pression pour ré-
tiroir K, relié au volant de manoeuvre par la tige L et le collier M. Il est facile de se rendre compte sur les fig. i et 4 que,
Nous avons dit plus haut gler le contrepoids de vapeur. que l'on peut rendre aussi petite que l'on veut la différence
pour que la distribution de la vapeur soit convenable, il
entre la résistance appliquée par la barre de relevage sur l'écrou D et l'effort de la vapeur sur le même écrou. Il suffit pour cela de proportionner le diamètre du cylindre
suffit que le sens du filetage du moyeu du volant soit inverse
de celui de l'écrou D.
Les essais faits au chemin de fer Résultats obtenus. de Lyon sur une première locomotive ont été très satisfaisants. L'addition du cylindre auxiliaire a rendu la manoeuvre
aussi facile qu'on peut le désirer, si facile qu'on ne gagne rait évidemment rien à employer la vapeur comme moteur au lieu de l'employer seulement comme contrepoids. Par contre, la disposition adoptée a des avantages spéciaux qui sont incontestables, et qu'il serait difficile de réaliser aussi simplement avec des appareils à vapeur motrice. En effet, la manoeuvre se faisant toujours à la main conserve le caractère de précision qu'elle avait avant l'addi.
auxiliaire aux résistances opposées à la manoeuvre des coulisses dans chaque type de locomotives. Mais il a paru préfé-
rable, pour ne pas multiplier les modèles et pour faciliter l'entretien au moyen de pièces de rechange communes à tous les types, d'adopter un même diamètre de cylindre pour toutes les locomotives. Le diamètre adopté est assez grand pour les plus grandes résistances à prévoir dans un avenir prochain. Il serait donc trop grand dans un grand nombre de cas, si l'on n'avait ajouté à l'appareil une soupape de réduction de pression. Avec cette soupape, on peut réduire la pression de la vapeur dans le cylindre auxiliaire de manière à rendre l'effort sur le piston J aussi égal que