Annales des Mines (1881, série 7, volume 20)
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DE SEAHAM ET DE PENYHRAIG,
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EXPLOSIONS SURVENUES DANS LES HOUILLÈRES
dans le détail, ne peut être établi dans une couche plateuse,
Une première remarque à faire est que sur les 86me,940
qui entrent par le puits d'entrée d'air, il n'y en a que 47-,894., soit 55 p. loo du total, qui arrivent jusqu'à l'entrée des quartiers en activité. Le restant, sauf quelques petites
avec une
exploitation qui rayonne dans toutes les directions
autour de deux puits placés côte à côte, sans multiplier,
particulièrement autour des puits, le nombre des portes et
dérivations lancées dans des quartiers non exploités, ne fait pour ainsi dire que tourner autour des puits, consommé en partie pour le service des écuries, par l'appel des foyers
des croisements d'air (crossings). Le plan (fig. 1, Pl. IV) montre qu'a Seaham, dans un rayon de 200 mètres autour des puits, il n'y avait pas moins de huit de ces crossings. Tels qu'on les établit généralement,
d'aérage et des chaudières, et simplement perdu
pour
soit en briques, soit en bois, et tels qu'ils étaient établis à
le reste. Sans doute, l'air envoyé aux écuries, aux foyers, aux chaudières n'est pas absolument inutile. Les pertes
Seaham, ces crossings sont détruits à la moindre explosion ;
arrive à mouvoir finalement, dans les houillères anglaises,
l'aérage se trouve alors complètement arrêté au delà dans les travaux qui se trouvent former de vrais culs-de-sac. On va voir, par l'explosion du 8 septembre, les conséquences que peuvent entraîner un pareil aménagement et
des volumes d'air aussi énormes que ceux dont il
de semblables dispositions.
réelles n'en sont pas moins énormes, et, en tout cas, on s'explique comment, avec de pareilles distributions, on est ici
question.
D'autre part, on voit, d'après les plans, que l'air était
Circonstances de l'explosion. - L'explosion a eu lieu le
distribué aux divers quartiers suivant la disposition pour ainsi dire classique de toutes les exploitations anglaises.
8 septembre 188o à 2 h. 20' du matin.
Dans chaque district d'abord, et dans chaque quartier
personnes, ainsi réparties
ensuite, les voies d'entrée et de sortie d'air cheminent parallèlement l'une à l'autre et à une faible distance, séparées
Étage de 466 mètres.
Il y avait en ce moment dans l'intérieur de la mine 251 District de Hutton n° Maudlin.
seulement, tous les 4o ou 5o mètres, par les barrages (stoppings), au moyen desquels on a fermé successivement les galeries transversales qui avaient été nécessaires pour l'exécution du premier grand traçage : ces barrages, d'une étanchéité plus ou moins douteuse, ne peuvent pas résister
généralement à une explosion un peu vive, et on en a vu un nouvel exemple dans la présente catastrophe de
Étage de 398 Étage de 524
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n°3
269 . . .
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Les effets de l'explosion ont été uniquement concentrés dans l'étage intermédiaire de 466 mètres. Aux deux autres étages, tous les ouvriers ont été retirés ou sont sortis sans que beaucoup d'entre eux se soient doutés
Seaham. Enfin, un semblable appareil d'aérage, aussi compliqué
de la catastrophe qui venait de survenir. A l'étage principal, au contraire, tous les ouvriers ont péri à l'exception de 5: quatre, occupés dans Hutton n° 5, ont pu se sauver
pour cette représentation dans toutes les exploitations. On peut reconnaître par les dessins que nous donnons combien cette pratique facilite, en effet, la lecture d'un plan ; elle fixe, à première
par les retours d'air; le cinquième était l'accrocheur du bas
vue, sur la distribution de l'aérage dans son ensemble comme dans ses détails.
brûlé.
du puits n°
1, qui a survécu, bien qu'il ait été fortement