Annales des Mines (1881, série 7, volume 20)
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DE SEAHAM ET DE PENYGRAIG.
EXPLOSIONS SURVENUES DANS LES HOUILLÈRES
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cette même direction du nord, un avancement ef, dit avan. cernent de Turberville, mené par une taille, en arrière de. laquelle on réservait une galerie d'entrée d'air e et une galerie de retour f par l'interposition de délais entre les deux. L'avancement de ce chantier, qui se trouvait constitué le
respondait. Le puits supérieur B servant de puits d'aérage avec ventilateur, était, à cet effet, fermé par des clapets analogues à ceux de la houillère de Dinas, que nous avons décrits et figurés dans notre rapport sur l'Angleterre
point le point le plus haut de toute la mine, était à une' distance de 45 à 5o mètres de l'extrémité nord du grand
Nous rappellerons enfin que les charbons à vapeur, tels que ceux produits par cette couche, sont des houilles maigres à courte flamme qui doivent tenir 20 p. loo environ de matières volatiles en charbon supposé pur.
long-wall précité. Bien qu'à Penygraig, comme dans toutes les houillères à charbon à vapeur du pays de Galles, on ne sortît que le gros charbon et que le menu fût rejeté comme remblai, ce menu et les stériles divers de l'exploitation étaient insuffisants, avec une couche de 2 mètres, pour assurer le remblai complet et régulier au fur et à mesure de l'avancement. L'enquête a établi que le remblai était toujours en retard ; qu'il restait généralement des vides plus ou moins considérables entre' les murs et les boisages, élevés, suivant l'usage, des deux r côtés de chaque galerie, vides qui ne se remplissaient finalement que plus ou moins tard, après l'éboulement du toit.
A l'époque de l'explosion, on tenait en activité à la fois 5o chantiers dans les deux districts réunis. On travaillait avec un double poste successif au charbon, de
(p. 83 et 84).
État de la mine au point de vue du grisou. - La série des couches de charbons à vapeur du district de AberdareRhondda constitue une des formations les plus abondantes en grisou que l'on rencontre en Angleterre. Comme dans beaucoup de houillères voisines, tous les abords des puits de Penygraig étaient éclairés la nuit par le grisou, qui avait été capté par des tuyaux posés lors du fonçage des puits. La venue de grisou avait été particulièrement abondante
à la traversée des deux couches two [cet nine et four feet et à la traversée des grès séparant ces deux couches,
en un mot dans toute la formation située à une tren
228 hommes chacun, donnant une production d'environ
Laine de mètres au-dessus de la couche exploitée. C'était dans cette zône qu'était capté le grisou servant à l'éclai-
5oo tonnes par 24 heures. Il y avait, en outre, dans la
rage.
nuit, un poste aux réparations de i oG hommes. Outre les ré-
La couche six feet elle-même passe pour être passable-
paration proprements dites ou l'entretien des galeries, on faisait dans ce poste le muraillement et le boisage définitifs des galeries, les piqueurs ne faisant que poser les bois nécessaires à assurer la sécurité au chantier : on continuait également durant ce poste les percements au rocher, en
ment grisouteuse. Grâce à une ventilation, qui semble
même temps qu'on remblayait autant que possible les vides laissés par l'exploitation. La production précitée était répartie à peu près par moitié entre les deux districts séparés par la faille et l'extraction de chaque district se faisait par le puits qui lui cor-
avoir été en somme toujours assez active relativement, il ne
paraît pas qu'on ait vu fréquemment le grisou marquer à la lampe à Penygraig , ni même qu'on ait rencontré fréquemment des accumulations adventives. On en avait noté cependant, et il est constant qu'à la suite des arrêts
occasionnels de la ventilation, à l'époque où les deux puits n'étaient pas encore en communication, il avait fallu
Parfois évacuer la mine, qui s'était trouvée envahie par le grisou. On avait également rencontré, notamment aux cas-