Annales des Mines (1881, série 7, volume 20)
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ET DE SURVEILLANCE DE L'AÉRAGE DES MINES.
NOTE SUR LES APPAREILS DE CONTRÔLE
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douter à priori qu'ils soient susceptibles de rendre d'utiles services, voire même de fonctionner convenablement. Un travail assez analogue à celui que nous entreprenons a été déjà fait en 1875, sur la demande de l'association des directeurs des travaux des charbonnages du couchant de
roues, d'une lecture plus ou moins incommode, et avec sa commande par ficelles, appareil qui paraît encore le meilleur pour des expériences un peu précises ; l'anémomètre Hardy, monté sur manche avec commande à distance pal' un déclic placé à l'extrémité du manche; l'anémomètre
Mons, par MM. Gustave Bia et Henry Durant, dont le rapport
Biram avec graduation sur cadran central, plus employé là où l'on a l'habitude de faire le jaugeage en promenant l'instrument à la main dans toute la section de jaugeage. Dans ces dernières années, l'usage s'est répandu d'anémomètres tels que ceux de Casartelli et de Casella., qui ne diffèrent de ceux précédemment cités qu'en ce que les constructeurs se sont efforcés d'obtenir, par la simple indication sur un cadran, non pas le nombre de tours, mais la vitesse exprimée en pieds anglais par minute dans le Casartelli et en mètres par minute dans le Casella. Il suffit d'ajouter au nombre lu un certain nombre constant de pieds ou de mètres. Il est facile, en effet, de comprendre que si
a été publié dans la Revue universelle des mines, etc., de Liège (tome XL, p. 2 7 2 ). Sans sortir du cadre très pratique
adopté par ces auteurs, on peut, il semble, ajouter aujour-
d'hui quelques utiles indications à celles données
par
eux.
Nous nous occuperons successivement des appareils pro-
pres à rnesurer les volumes, les dépressions et la vitesse des machines. s 1.
De la 'mesure des volumes d'air. Le jaugeage du courant d'air, en un point quelconque de la mine, se fait, on le sait, par l'observation de la vitesse au moyen de mesures anémométriques ou parfois à l'aide de
la poudre, de l'amadou ou de l'éther, tous procédés
suffisamment connus pour que nous puissions passer rapidement sur ce qui les concerne (*).
Anémomètres à ailettes. - Les anémomètres dont on continue à faire usage ne présentent rien de particulier ni de nouveau. On retrouve toujours les appareils bien connus tels que l'anémomètre Combes, avec sa graduation sur Cl Nous nous bornerons à mentionner ici pour mémoire les appareils imaginés par M. Le Châtelier et décrits par lui clans les annexes aux procès-verbaux de la commission du grisou et notamment l'appareil bifilaire et celui à feuille de papier. Nous n'aurions rien à ajouter à ce qu'en a dit leur inventeur.
dans la formule
a + bn,
dans laquelle V sera le nombre de tours par minute, h est égal à l'unité, on peut faire une graduation répondant à ce désideratum. Les appareils de cette nature fournis par les bons constructeurs marchent généralement sensiblement d'accord avec la formule qui leur est attribuée par eux. Cependant il sera prudent de les vérifier de temps en temps et, le cas échéant, de rectifier leur formule. Détermination de la vitesse moyenne. - La difficulté pra-
tique que soulève tout jaugeage fait par l'observation de la vitesse est l'exacte détermination de la vitesse moyenne. Deux procédés sont employés avec les anémomètres.
Dans l'un, on promène l'anémomètre à la main, aussi régulièrement que possible, clans toute la section pendant plusieurs minutes, et l'on prend comme vitesse moyenne celle