Annales des Mines (1881, série 7, volume 20)
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NOTE SUR LES APPAREILS DE CONTRÔLE
258
VITESSES du
courant
PRES-
SION
W H= ..._
en CF H,
2n
AT
mètre
par
seconde 5,70 6,90 8,00 14,22 11,30 12,70 15,60 16,95 17,90 18,80 20,00
Maxima .
.
u
Iii
SION
11
en KN FI,
Iii. = -,
millim. millimètre d'eau d'eau, 2 3 4
6,5 8
10 15 18 20 22 20
6 10 14 20 27 35 53 57
65 71
83
3,00 3,33 3,50 3.07 3,37 3,50 3,53 3,16 3,25 3,22 3,32
millimètre d'eau 24 37 50 75
100 125 190 220 250 270 315
Ho K =- illl i ,
K, = 11, -, = ir
112
4,00 3,70 3,56 3,75 3,70 3,57 3,58 3,85 3,81 3,80 3,79
12,00 12,32
'12,46 11,51 12,47 12,49 12,64 12,13 12,48 12,21 12,58
3,20
3.74
12,30
9
3,50
4,00
1115
,
3.00
3,88',
11,51
Moyennes.
Maxima. .
DÉNIES-
DÉPRES-
SI 0 NS
ET DE SURVEILLANCE DE L'AÉRAGE DES MINES.
u
Dans ces expériences, M. Bourdon, opérant à l'air libre,
mesurait directement H, différence de pression entre la conduite et l'air atmosphérique, par un manomètre placé près du ventilateur à bras , dans le court tuyau qui réunissait ledit ventilateur soufflant avec l'anémomètre placé à l'extrémité de ce tuyau. -Les vitesses V ont été déduites, par le calcul, de la formule V = v7Jl. Ce ne sont donc pas les vitesses réelles du courant que donne le tableau ci-dessus. Les dépressions en CF et KN, H, et sont les dépressions rapportées à la pression atmosphérique, ou les vides absolus en ces points, mesurés en mettant
l'une des branches d'un manomètre à eau, formé par un tube en verre en il, en communication avec la partie rétrécie où l'on voulait mesurer la dépression, l'autre branche s'ouvrant à l'air libre. On voit d'après ces expériences que, dans les limites où on a opéré, les dépressions aux deux étranglements sont restées dans un rapport sensiblement constant avec
la pres-
259
Si011 H: de 3,29 en moyenne pour le tube extérieur et de 12,3o pour le tube intérieur. Un appareil à deux tubes absolument identique a été essayé aux mines de Bessèges par les soins de M. Murgue. Ces essais ont été faits d'abord dans un tuyau en tôle de 5 mètres de longueur et de om,3o de diamètre, où l'on faisait passer, au moyen d'un ventilateur à bras, un courant
d'air d'une vitesse jaugée à l'anémomètre, puis dans la mine, où l'appareil était placé en un point où la vitesse de l'air était parfaitement connue, par suite des mesures amémométriques précédentes, une fois que celle du ventilateur est déterminée. Ces expériences ont- donné les résultats, consignés dans les tableaux suivants. 1. Expériences faites dans une gaine en tôle. VITESSES
PRESSIONS
DÉPRESSION
da
corsespondantes VI
totale du dil Bourdon
courant. "f
il =
-g
par
millimètres d'eau 4,18
millimètres d'eau
millimètres d'eau
0,20 0,53 0,91 1,46 1,99 2,66
1,17 .4,88
6,60
calculées
la formule A.
1,81
5,71
K
E2
mètres par seconde 2,95 3,87 4,90
VALEURS 1I,,
10,53 18,08 26,78 34,93
5,85 9,20 11,57 12,32 13,46 13,11
5,08 10,23 18,10 25,86 35,97
RENCES. '-
± 0,01 + 0,20
-0,30 + 0,02 -0,92
± 1,04