Annales des Mines (1881, série 7, volume 20)
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522 APPLICATION DE LA VENTILATION ARTIFICIELLE, ETC.
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jour et dans les travaux souterrains les wagons pleins et vides; pour que le ventilateur puisse agir, le puits d'extraction est fermé avec un clapet mobile, qui s'ouvre à chaque passage de la cage absolument comme s'ouvrirait, au pas-
DE LA COMPOSITION ET DE LA TEMPÉRATURE
sage de chaque train, la porte mobile qui fermerait la
DES
bouche du tunnel. On observe dans cette mine que si l'on arrête le ventilateur, quand il extrait 465 mètres cubes d'air par
GAZ DES HAIITS-FOURNEAEX
minute, et qu'on ouvre le clapet qui clôt le puits, 16 minutes après l'ouverture du puits, le courant continue encore avec un débit de 115 mètres cubes par minute. Il s'en suit que l'ouverture de la porte mobile n'aurait d'autre effet que de ralentir et jamais de faire cesser la ventilation du tunnel du mont Cenis, et cet effet ne s'exercerait que pendant la courte période de temps durant laquelle la porte resterait ouverte. Du reste la similitude absolue de conditions dans laquelle se trouverait le tunnel des Alpes et la mine Homer-Hill, qui vient d'être citée, saute aux yeux.
Par M. A. JAUMAIN, ingénieur des hauts fourneaux de
la Société
de la Providence, à Marchiennes
Quand on considère la marche d'un haut-fourneau, on admet généralement que le courant gazeux, pris aux divers points d'une même tranche horizontale, a à peu près partout la même composition. Ce fait cependant est loin d'être exact.
M. Gruner, , dans sa remarquable étude sur les hauts fourneaux, insiste beaucoup sur les précautions qu'il faut prendre pour obtenir une moyenne exacte du courant ga-
Nous croyons avoir démontré, par le Conclusion. calcul et par la citation d'exemples pratiques, que la mesure que nous proposons constituerait une solution certaine et
zeux.
infaillible pour la ventilation parfaite du tunnel du mont Cenis, comme de tous les grands souterrains de chemins de fer.
température des matières solides, ainsi que celle des gaz, varie beaucoup du centre à la circonférence. Ebelmen, en partant de ses propres analyses de gaz sur un haut-fourneau de Seraing, en arrivait à cette conclu-
Cesena, novembre 1880.
Le même auteur, dans son traité de métallurgie, fait re-
marquer, à propos d'un mémoire de M. Vicaire, que la
Sion : que ses analyses des gaz du gueulard ne représentient pas la moyenne du courant gazeux. Les résultats d'expérience, que nous allons rapporter, éclaircissent cette question.
Nous avons constaté, dans les hauts-fourneaux munis (*) voir plus bas, p.754, les observations de M. Gruner sur ce Mémoire.