Annales des Mines (1881, série 7, volume 20)
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NOTICE SUR LA BURETTE A GAZ
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PU DOCTEUR H. BÜNTE.
aspirée dans la burette. Pour hâter l'absorption on ferme le robinet b et on secoue la burette. A cet effet on prend la burette par l'entonnoir, dont on ferme l'ouverture avec la
plusieurs fois la liqueur absorbante est complètement enlevée. On laisse alors entrer la solution acide de clhorure
main, et on la remue fortement dans la position horizontale.
S'il n'est pas entré assez de liqueur absorbante on peut, suivant le procédé décrit plus haut, aspirer une nouvelle quantité de liqueur dans la burette; la réaction finie, on
e les liqueurs absorbantes adhèrent au verre, on fait également mieux, avant de noter le niveau, de remplacer les liqueurs par de l'eau. On ouvre les robinets a et b et on laisse rentrer l'eau de l'entonnoir en faisant en
met en communication le cylindre gradué avec l'entonnoir' en tournant le robinet a; on laisse couler l'eau de l'enton-
même temps écouler la liqueur absorbante par le robinet b. Quand on fait usage d'une solution acide de chlorure de
noir et l'on remplit celui-ci avec de l'eau jusqu'à la
cuivre, on se sert d'acide chlorhydrique dilué au lieu
marque. Le gaz se trouve alors de nouveau sous la même
d'eau.
pression qu'au commencement. Après que le niveau est devenu constant on mesure la quantité de gaz restant. La contraction qui s'est produite donne le volume du gaz absorbé en centièmes du volume total. Quand il s'agit de faire une analyse de fumées de combustion, on aspire d'abord de la potasse caustique dans la burette. Après absorption complète, et après avoir remis le gaz sous la même pression, la diminution donne le volume d'acide carbonique. Pour déterminer l'oxygène dans le gaz restant, on laisse écouler une partie de la potasse caustique, puis on laisse entrer une solution
La fig. 15 montre la disposition de l'appareil pour le dosage de l'oxyde de carbone et de l'hydrogène par combustion. On mélange d'abord le gaz qui se trouve dans la bu-.
aqueuse d'acide pyrogallique et de potasse. La présence de
l'oxygène est décelée par la couleur de la liqueur, qui devient plus foncée. On agite le gaz avec la liqueur absorbante jusqu'à ce que, en ouvrant le robinet a, la liqueur reste dans le tube capillaire, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'il ne coule plus d'eau de l'entonnoir dans la burette. Pour doser l'oxyde de carbone du gaz, il faut enlever complètement le pyrogallate de potasse de la burette. On aspire à cet effet la liqueur au moyen du flacon S jusqu'à
ce qu'il n'y reste que quelques gouttes, puis on ouvre
le
robinet a et on laisse couler de l'eau de l'entonnoir le long des parois de la burette ; on ferme a et on aspire de la même manière l'eau de lavage. En répétant cette manipulation
de Ccouilhirmre.
rette avec de l'air atmosphérique en laissant écouler la liqueur par b et en faisant entrer de l'air par l'ouverture axiale du robinet à 3 ouvertures a, après avoir coupé la communication en y. On rétablit la pression primitive en mettant en communication la burette et l'entonnoir par le robinet a. Alors on relie, comme le montre la figure, la burette avec le tube B qui est rempli d'eau jusqu'à la partie étroite courbée, et en tournant le robinet a on fait communiquer l'intérieur de la burette avec le tube de combustion y. Ce dernier est chauffé au moyen d'une lampe de Bunsen ou à alcool L. Il faut faire en sorte que toute l'eau soit chassée du robinet et du tube capillaire et qu'elle soit renvoyée dans la burette. La combustion se fait en
faisant passer le mélange du gaz de la burette dans le tuyau B, à travers le tube y, chauffé au rouge, dans lequel passe un fil de palladium.
A cet effet on laisse écouler de l'eau par la pointe du tuyau B, tandis que du flacon F il en entre par le bas dans la burette de manière à chasser le gaz. On laisse monter l'eau clans la burette jusqu'au robinet et l'on ferme ensuite les robinets b et b,. Tome XX, 1881.
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