Annales des Mines (1881, série 7, volume 20)
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RAPPORT SUR LA RUPTURE
DES CABLES DE MINES.
Les autres bassins houillers secondaires ont leurs puits, les uns armés exclusivement de câbles en textiles (Decize, Ronchamp, Carmaux, Prades); les autres de câbles métalligues (Brassac, Ah un, Langeac); d'autres enfin des deux espèces (Fuveau.., Graissessac Saint-Éloi., bassins; de l'Ouest). Les mines de fer et les mines métalliques emploient gé. néralement les câbles métalliques ronds. Toutefois, dans les bassins ferrifères de l'Ardèche l'on emploic exclusivement les câbles en textiles. Il en est de même aux mines de pyrite de Saint-Bel, tandis que les mines de pyrite du Gard emploient concurremment les. deux espèces. Les salines de l'Est et celles des Pyrén.ées n'emploient que les câbles en textiles. Parmi les câbles métalliques, on n'en a signalé en fils d'acier en 1879 qu'aux neuf puits suivants : 1° et 2° fosses Renard n° 1. et n° 2 de la compagnie d'Anzin; 3° fosse n° 5 de Liévin, Tas-de-Calais) ; 4° puits Saint-Pierre du Creusot (l') ; 50 l'un des puits des mines de Portes et Sénéchas (Gard) ; 6° et 7° puits de Basse-Combelle et puits neuf à Brassac ; 8° l'un des puits des mines de Pontpéan; 9°. puits Saint-Vincent de Montchanin (**) (en fonçage). Les cinq premiers de ces puits ont des câbles plats ; les autres des
qu'aux mines de plomb de Pontpéan (111e-et-Vilaine), à
câbles ronds. Des Câbles en' acier sont relativement plus fréquemment
employés sur les plans inclinés. Tous les câbles en fils de fer sont en fils de fer clairs les mines de Beaubrun ont seules employé autrefois. des fils de fer recuits. Des câbles en fils de fer galvanisés ne sont employés (1 Un seul des câbles de ce puits est en acier; l'autre est en fer.
() Une note détaillée sur le câble décroissant de ce puits a été publiée dans le Compti, rendu mensuel de la Société de l'industrie niinérale.
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celle de Montnebout (Puy-de-Dôme) et par la compagnie de Saint-Étienne pour le service du fonçage seulement. S 2.
Des etibles en texelles. Fabrication. -On n'a présenté d'observations: ayant quelque intérêt que sur le mode de couture des câbles en textiles.
Dans quelques mines on a recommandé comme préfé-
rable, pour les câbles en aloès, la couture en aloès non goudronné ; la couture en fil de' fer a été signalée comme fâcheuse à cause de la trop grande rigidité qu'elle donne aux câbles et de la difficulté qui en résulte pour les réparations.
11 est pour ainsi dire oiseux de rappeler que la couture doit être faite avec un sein tout particulier. On a signalé une rupture subite d'un câble en aloès plat, encore en bon état dans son ensemble, attribuée à ce que la couture avait été mal faite; les aiguilles au lieu d'écarter les fils en avaient arraché une partie. On sait qu'aujourd'hui la plupart des grands fabricants de câbles sont outillés de façon à pouvoir livrer des câbles en aloès, particulièrement des câbles plats, qui se rapprochent très sensiblement de la décroissance théorique. Ce résultat est relativement facile à obtenir avec les câbles en textiles dont l'élément primitif qui les constitue, le fil de caret, est réuni en plus grand nombre dans un toron que le fil métallique qui est l'élément correspondant de la constitution du câble métallique. L'usage de ces câbles à décroissance plus ou moins continue est cependant assez rare en France où généralement les câbles décroissants sont formés de parties successives,