Annales des Mines (1881, série 7, volume 20)
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cliquent comme règle : pour les petites installations un rapport minimum de 50 entre les diamètres de la poulie et du câble, et de So à ioo pour les installations impor-
tantes. En fait, dans les installations récentes, les molettes ont habituellement 5 mètres de diamètre , plus rarement 3°',5o ou 5m,60, soit qu'on emploie des câbles plats en aloès de 4o à 50 millim. d'épaisseur, des câbles plats en fer de 2 5 millim. d'épaisseur ou des câbles ronds en fer de 4o millim. de diamètre. On trouve tout à fait exceptionnellement des molettes de 4 mètres de diamètre. Les diamètres des tambours pour câbles ronds métalliques sont au moins égaux et généralement supérieurs à
ceux des molettes. L'augmentation des diamètres des tambours provient souvent, il est vrai, du désir de diminuer le nombre de tours pour une profondeur déterminée, beaucoup plus que de celui de diminuer la fatigue de
l'enroulement du câble. Avec les câbles plats au contraire on trouve parfois des diamètres d'enroulement initial inférieurs, .et assez sensiblement inférieurs, à celui des molettes, ce qui est une pratique fâcheuse pour la durée et la conservation des câbles, alors surtout que les diamètres des molettes sont à peine suffisants.
Angle des deux brins. L'influence sur la durée des câbles métalliques de l'angle que font entre eux les deux brins, est certainement plus controversée que pour les câbles en textiles. L'idée qui paraît dominer est, comme
pour les câbles en textiles, que l'angle des deux brins ne doit pas être inférieur à 600 suivant les uns, à 4o° suivant les autres. Obliquité du câble entre la molette et le tambour. Tous les exploitants et les fabricants reconnaissent que,
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DES GABLES DE MINES,
RAPPORT SUR LA RUPTURE
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pour les câbles ronds, il faut diminuer l'obliquité dont l'effet est d'amener, soit contre les joues des molettes, soit sur le tambour, des frottements éminemment préjudicia-
bles à la durée et à la conservation des câbles. Mais aucune règle n'a été indiquée quant au maximum à accepter.
Les chiffres indiqués ont varié, pour toutes les installations de quelque importance, de om,o35 par mètre (o',7 10
pour 20 mèt.), à omoo53 (o-,16 par 3o mèt.). Et même dans les mines où l'obliquité est si réduite, on trouve encore que les dernières spires frottent beaucoup l'une sur l'autre.
Influence du donble enroulement sur la durée du câble Cette question est certainement moins controversée pour les câbles métalliques que pour les câbles en textiles. On s'accorde généralement à reconnaître que en dessous.
le câble en dessous a une durée. qui serait inférieure à celle du câble par-dessus de fo à 53 p. foo iif'ant les mines. Dans un assez grand nombre de mines cependant,
on paraît ne pas avoir remarqué de différences dans la durée des câbles attribuables à cette cause. On s'exSuppression de l'enroulement par-dessous. plique donc que l'on ne se soit nulle part préoccupé systématiquement de la suppression de l'enroulement par dessous. Quelques mines où on avait essayé de la réaliser autrefois par un système d'engrenages spécial y ont renoncé.
On ne la rencontre plus que dans les installations où les molettes sont supprimées ou encore dans celles où l'extraction se fait par puits jumeaux. La mine du Lac (Ardèche) est la seule qui ait donné des indications sur les résultats de la suppression des molettes à l'un de ses puits. Dans l'installation première avec chevalement, 3 câbles Tome XX, Mi.
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