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RAPPORT SUR LA RUPTURE

rieure des mines d'un district administratif), de duquel dépendent toutes les houillères de la Dortmund, Ruhr, avait fixé les charges de service des câbles en textiles par centimètre carré : à no kilog, pour l'aloès non goudronné, 88 kilog. pour l'aloès goudronné; 95 kilog. pour le chanvre non goudronné et 76 kilog. pour le chanvre goudronné. L'Oberbergamt admettait aussi l'emploi des formules suivantes, où P est la charge en le poids d'un mètre courant du câble kilogrammes et G P

P

942,00 pour l'aloès, 985,50 pour le chanvre,

étant entendu que si l'aloès ou le chanvre étaient goudronnés, il faudrait remplacer G dans ces formules par

o,S4 G.

Essais des fils

métalliques entrant dans la composition des câbles. - Les essais des fils métalliques entrant dans la composition des câbles sont classiques dans toute l'Allemagne, et l'on n'est pas éloigné de croire qu'ils suffisent,

si on les fait avec assez de soin et de méthode, pour renseigner sur la valeur réelle des fils. Ces essais portent

1° Sur la résistance à la rupture ; 2° sur rallongement à la ruptere ; 5° sur la flexibilité

4° sur la

torsion. Ils se font avec plus ou moins de régularité et de suite, tant chez les fabricants que sur les mines. Pour les essais à la traction, et notamment pour l'évaluation de la résistance à la rupture, on trouve en usage un très grand nombre de machines plus ou moins rudimentaires, en dehors de la machine Thomasset à colonne de Mercure, qui est employée par quelques fabricants. Sans parler des appareils suffisamment connus où l'effort de la traction se transmet et se mesure par un dynamo-

DES CABLES DE MINES.

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mètre, on trouve deux appareils qu'il peut y avoir intérêt à mentionner ici. L'appareil employé aux mines de Burgk du bassin de Plauen, près Dresde, se compose (fig. 1 et 2, Pl. X) de deux mâchoires automatiques accrochées, l'une A à un support fixe, l'autre B à un levier qui tourne autour de l'axe a. On met le fil en charge, et l'on détermine sa rupture en faisant glisser le poids p sur l'autre bras du levier. Comme on peut savoir approximativement à l'avance la charge de rupture, les choses peuvent être disposées de façon que la rupture n'ait lieu que lorsque le levier est sensiblement horizontal,

et, par suite, la graduation marquée sur le levier, dans cette hypothèse, donne immédiatement la charge de rupture avec une suffisante précision. La machine employée chez Felten et Guilleaume, les célèbres fabricants de fils et de câbles de Cologne, consiste (fig. 4, Pl. X) en deux rouleaux A et B de o centimètres de diamètre sur lesquels on fixe horizontalement le fil à essayer par des mâchoires à vis de pression, en a sur A et en ()., sur B. L'effort de traction est transmis horizontalement sur l'axe de A, dans le plan des axes de A et de B, par une manivelle et une vis sans fin. Le rouleau B soulève le contrepoids D d'une quantité proportionnelle à l'effort exercé, qu'une graduation appropriée donne immédiatement.

Sauf chez Felten et Guilleaume, où les allongements sont lus sur une graduation dans une machine analogue à celle

employée pour mesurer les résistances, on se contente généralement ailleurs de mesurer après coup les allongements d'après la course des supports. Parfois même on ne les mesure pas du tout, beaucoup attachant moins d'importance à l'allongement qu'à la résistance. Quand on les mesure, les allongements sont évalués sur des longueurs de 200 OU 250 millim.

Au contraire, les essais de flexibilité sont tout à fait