Annales des Mines (1881, série 7, volume 20)
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RAPPORT SUR LA RUPTURE 466 dans les deux tableaux qui précèdent pourrait avoir quelque
intérêt. Nous ne l'entreprendrons naturellement pas ici, Il nous suffira de rappeler quelques faits intéressants qui en résultent. Depuis 1876, comme nous l'avons dit, pas une de ces ruptures n'a eu lieu pendant la circulation du
DES GABLES DE MINES.
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TROISIÈME PARTIE RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS
personnel : ce qui prouve l'efficacité des mesures prescrites
et des pratiques admises pour la circulation du personnel. En dehors des ruptures résultant des fausses manoeuvres, d'accidents, la plupart sont survenues à des câbles reconnus notoirement comme plus ou moins usés ou à des câbles relativement âgés déjà. Durée et service des câbles. - Les statistiques allemandes donnent pour chaque câble, comme nous l'avons dit, sa durée et son service. Ces éléments sont si variables d'un câble
à l'autre, par suite des conditions dans lesquelles il fonctionne, qu'il paraît impossible de tirer quelques données statistiques sérieuses de ces innombrables documents. Les moyennes notamment qu'on serait tenté d'en faire ressortir n'auraient aucune signification, puisqu'elles résulteraient de la comparaison de choses très différentes. Prises dans leur ensemble, on peut dire que les statistiques tendraient à montrer que les câbles plats ont une durée généralement
moindre que les câbles ronds et que la durée des câbles ronds en fer et en acier est à peu près la même. Si, à titre de simple indication et sous les réserves précédemment faites, on veut citer des chiffres, on ne serait pas éloigné de la vérité en estimant la durée moyenne d'un câble, faisant un service normal, à 18 ou 20 mois pour les câbles ronds et à 15 ou 15 mois pour les câbles plats. Mais, on le répète, suivant les circonstances et les conditions du service, les statistiques montrent des câbles ne durant que six mois tandis que d'autres atteignent cinq ans. celui qui résulterait de l'enquête faite en France, on voit combien de ruptures ont dû passer inaperçues chez nous ou cnt été oubliées.
Nature et forme du câble. - Tous les faits recueillis paraissent suffisamment établir que, au seul point de vue de la sécurité, la nature d'un câble n'est pas, en principe, plus indiquée qu'une autre. On a souvent répété que les câbles en textiles étaient d'un emploi plus sûr que les câbles métalliques parce que les premiers prévenaient toujours avant
leur rupture. Les faits mentionnés dans les deux premières parties montrent que cela n'est pas tout à fait exact. Les câbles en textiles, insuffisamment surveillés, peuvent se rompre inopinément tout comme les câbles métalliques et pour beaucoup de ceux-ci, réputés s'être rompus inopinément, il est vraisemblable qu'une surveillance plus vigilante aurait reconnu à temps que le câble ne présentait plus des conditions suffisantes de sécurité. En fait, il ne faut pas méconnaître que tout câble, quelle
que soit sa nature, travaille clans des conditions dangereuses en ce sens qu'une fausse manuvre, ou un incident anormal, l'exposent à être soumis à des efforts beaucoup plus considérables que ceux sur lesquels on pouvait raisonnablement compter.
Mais, en ce qui concerne spécialement la nature du câble, il serait plus juste de dire que les câbles métalliques, tant ceux en acier que ceux en fer, peuvent être employés
avec autant de sécurité que les câbles en textiles, pourvu que l'on apporte dans la détermination, l'installation, l'entretien, la surveillance et le remplacement d'un câble les soins spéciaux que réclame sa nature propre. Qu'il puisse être plus difficile de se procurer des câbles