Annales des Mines (1882, série 8, volume 1)
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DANS LES ACCIDENTS DE MINES.
Cet accident nous paraît rentrer dans la catégorie, malheureusement la plus nombreuse, des explosions de grisou, celles avant lesquelles on ne se méfiait pas de la présence
Binas (Pays de Galles) (13 janvier 1879).
du gaz et après lesquelles on manque de renseignements par suite de la mort des principaux témoins. Pelton (Angleterre) (1866) (*).
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DU RÔLE DES POUSSIÈRES DE HOUILLE
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Un ouvrier travaillait *seul dans un chantier qui allait percer dans des travaux voisins ; une explosion violente se produisit lorsqu'il eut établi la communication et trentequatre hommes furent tués. On trouva de nombreuses croûtes de coke. La couche était connue comme grisouteuse par place, mais la ventilation était bonne. Le matin de l'explosion on avait constaté la présence d'un mélange explosif au sommet d'un éboulement dans le chantier où s'est produit l'accident. On .avait recommandé à.l'ouvrier de mettre à l'écart sa lampe au moment du percement pour éviter de la soumettre au courant gazeux trop rapide qui pouvait se produire au moment du percement. On a considéré cet accident comme dû aux poussières. Mais la présence du gaz avait été reconnue au sommet d'un éboulement et cet éboulement lui-même pouvait être un réservoir de gaz important; enfin il n'est donné aucun renseignement sur les travaux dans lesquels on est venu per-
cer. Ils pouvaient être très grisouteux et on le craignait puisqu'on avait recommandé à l'ouvrier d'écarter soigneu-
sement sa lampe. L'accident s'étant produit exactement dans les circonstances qui avaient été prévues, il est assez naturel de le rapporter à la cause signalée à l'avance, au grisou. (*) Industrie minérale, 1879,
Mémoire de M. Galloway.
Au sujet de cet accident, M. G.alloway s'exprime ainsi dans son mémoire « Les travaux étaient très secs et poussiéreux. De petites accumulations de gaz explosif s'y formaient de temps en temps, mais elles n'étaient pas d'une importance suffisante
pour expliquer le désastre. L'air qui avait balayé les chantiers remplissant près de la moitié du vide existant contenait toujours plus de 2 p. ioo de grisou. Sous ce rapport il ne différait pas essentiellement du retour d'air des mines de charbon à vapeur du district, étant meilleur que clans les unes, moins bon que dans les autres. S'il ne s'y fût pas trouvé de poussières charbonneuses, j'aurais considéré cette mine comme comparativement sûre. » On peut, ce nous semble, affirmer qu'une mine dont le retour d'air tient plus de 2 p. 100 de gaz doit renfermeide nombreux amas de mélanges explosifs suffisants pour occasionner une catastrophe générale. Nous mentionnerons encore diverses explosions il Octobre 1877 Pembertin (*) Blantyre. . Thuty-Brook.
.......
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,Apudale Haydock
Abercarue.
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22 Octobre 1877 12
27
Mars Mars
1878 1878
1878 Juin 7 il Septembre 1878
qui ont été attribuées aux poussières, sans qu'on ait donné
à leur sujet des renseignements suffisants pour appuyer cette manière de voir. 11 est très vraisemblable que les mines où elles se sont produites doivent être rangées dans la catégorie de celles que M. Galloway considère comme comparativement sûres, et qui sont ,en réalité très grisoute-(*) Industrie minérale, 1879, p. 162.
Mémoire de M. Galloway.