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MÉMOIRE SUR LA FORMATION

des axes et des feuilles, et de restreindre celui des racines ligneuses. La quantité et la grosseur des racines aériennes

de Psaronius et de Calamodendron, impliquent un air chaud et saturé de vapeur, car elles seraient mortes dans un air sec. Les végétaux avaient des organes de végétation probablement moins variés que ceux de reproduction ; des surfaces de feuilles et des traits corticaux analogues dénotent un

milieu très influent sur les plantes fossiles, dont les éléments anatomiques sont plus larges et plus longs que d'ordinaire dans les végétaux vivants. Les parties aériennes paraissent s'être précautionnées

DE LA HOUILLE.

tale, dont nous avons décrit les effets difficiles à expliquer par les phénomènes qui se passent sous nos yeux ; le dessèchement du bois et sa segmentation presque constante sont choses moins énigmatiques. Les résidus tombant dans le fond marécageux des forêts subissaient rapidement ce que l'on a appelé à tort la fermentation tourbeuse, c'est-à-dire la pourriture aqueuse. Ils étaient ensuite transportés dans les aires de dépôt, ce qui les préservait d'une destruction complète.

SECTION II.

contre un climat ardent en se recouvrant d'une écorce vivace

épaisse ou compacte, très dense, qui domine souvent la masse du bois. Toutes les branches jeunes étaient armées, si l'on peut dire ainsi, d'une moelle corticale tutélaire. Les racines de fougères, pour une raison certainement physiologique, descendaient sous et dans l'écorce ou glissaient serrées dessus ; leurs fructifications si délicates se prémunissaient des ardeurs d'un climat intense par des enveloppes coriaces ; les chatons et cônes des cryptogames devenaient ligneux. Les écorces étaient presque toutes pourvues de nombreux tubes gommeux ou de réservoirs d'eau pour résister à la dessiccation sous des coups de soleil

ÉTATS DE GISEMENT DES DÉBRIS DE PLANTES FOSSILES DANS LES ROCHES.

Le gisement dans les roches des débris de plantes fossiles doit maintenant nous arrêter et fixer d'autant plus notre attention que la manière générale dont se trouvent les empreintes, paraît devoir nous fournir la clef de plusieurs difficultés importantes. Nous examinerons séparément : ° la manière dont se présentent les empreintes végétales dans les schistes et grès, et 2° la manière dont elles y sont dispersées.

brûlant, et étaient presque toujours de nature $ubéreuse pour se garantir contre l'humidité. L'abondance des tubes gommeux sur les Doleropteris est, en effet, due à l'exposition, car leur nombre varie beaucoup; il n'y en a presque pas sur les feuilles qui paraissent avoir séjourné dans l'eau, et ils sont situés au dos des feuilles aériennes du côté éclairé, sans rapport avec les nervures. Dans de pareilles conditions de milieux : forte lumière, grande chaleur et excessive humidité, et ce qui s'en suivait, au milieu d'immenses marécages où les plantes croissaient et mouraient vite, on comprend la désorganisation végé-

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I

MANIÈRE DONT SE PRÉSENTENT LES EMPREINTES DANS LES ROCHES.

Les tiges creuses gisent d'ordinaire aplaties sans déchirure ni duplica,ture, de manière à se présenter le plus souvent, ce qui a lieu d'étonner, avec un moule plat et quelquefois même sans moule, comme des feuilles, ce qui a fait prendre les Aulacopteris pour des Noeggerathia. M. Dawson (*)

(*) signale constamment les empreintes de tiges Acadian geology, p. 158-178.