Annales des Mines (1882, série 8, volume 1)
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a03
STATISTIQUE DES
A.
MINES DE HOUILLE.
1.
1. - BASSIN DE VALENCIENNES.
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GROUPE DU NORD. Département du Pas-de-Calais,
de Liévin (suite).
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ACCIDENTS DE GRISOU.
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Causes directes
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du gaz. 8
de l'inflam/nation
Causes indirectes.
9
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du gaz.
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Tonnes 12
1871
12 Juin
Fosse
7
IV° I.
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Brûlés légère-
Veine
Fran-
ment,
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Suspension du Lampe dont travail , pendant treillis le chômage du di- tait accidehmanche, dans une tellement taille voisine d'un percé d'un
Cause fortuite.
accident et aérée trou de 3.1°. provisoirementau moyen de buses.
Levant.
--
Stage de :155..
Indications générales.
La fosse était desservie par un ventilateur Fabry et l'aérage général,
amélioré depuis plusieurs années, était ordinairement bon. Tous les ouvriers de la fosse étaient munis de lampe do sûreté à cylindre do verre. Circonstances de l'accident. Une petite quantité de grisou s'était accumulée, pendant le chômage du dimanche, dans le haut d'une taille suivie en reconnaissance au-delà d'un accident et aérée provisoirement au moyen de buses. Le lundi matin un porion et six ouvriers se niellaient en mesure de le chasser à l'aide d'un ventilateur à bras. Celui-ci venait d'dtre placé au point jugé le plus convenable à la suite d'une première inspection de chantier, lorsque le porion, voulant encore constater la présence du grisou,
éleva lentement sa lampe vers le ciel de la galerie. Le gaz prit feu subitement et brûla légèrement le porion elles 6 ouvriers. Tous revinrent ensemble à l'accrochage et le porion, examinant alors sa lampe, reconnut que le treillis métallique en était percé d'un trou de 3... La taille où s'est produit l'accident, n'était aérée provisoirement que Remarques particulières. par deux buses de 0. 35 de diamètre, placées vers le haut de la galerie. L'air, parvenu ainsi à la partie supérieure de la taille, avait ensuite à redescendre sur une petite étendue pour revenir à la voie qui devait le ramener au puits. Cette situation devait être prochainement améliorée par le percement d'une voie nouvelle d'aérage.
Pendant le travail, l'air de la taille se trouvant plus ou moins agité, le grisou ne marquait pas à la lampe.
Le lampiste a affirmé avoir remis en bon état au maître-mineur la lampe cause de l'accident. Celui-ci a lui-môme déclaré l'avoir visitée avant de s'en servir et n'y avoir rien remarqué de défectueux. On a présumé que la perforation du tamis avait été produite, pendant le transport et la mise en place de ventilateur, par le choc de la lampe contre un des marteaux à pointe auprès desquels on l'avait posée.
Mesures prises à la suite de l'accident.
Les exploitants ont été invités à bêler l'exécution
des améliorations projetées par eux relativement à l'aérage des travaux du levant de la veine Français.
1871
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3
Fosse IV 2.
Juillet Veina Marie.
2
Brûlés.
3
Brûlés légère-
ment.
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Disposition vi? creuse de l'aérage Allumettes Mauvais emploi calomniées d'un ventilateur a par des bras , disposé de enfants, telle manière qu'il Sortie de ne faisait que la flamme brasserlemélange hors du
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Imprudence ou imprévoyance
de deux des vie-
limes qui se se-
raient servies d'allumettes chiiniques
,
ou au-
d'air et de gaz. treillis d'une raient placé sans lampe
de sûreté.
précaution u n e lampe de sûreté au débouché d'un ventilateur.
La fosse était desservie par un ventilateur Guibal de 7m de diamètre, Indications générales. marchant jour et nuit et pouvant assurer un aérage convenable. Mais le courant d'air, arrivé au sommet des tailles, devait redescendre, sur une certaine longueur, suivant l'inclinaison de la veine. Il est vrai que cette inclinaison ne dépassait pas 5 à 6°. De plus une partie du courant pouvait ne pas passer dans les tailles, et se rendre directement à la voie de retour d'air, faute de fermeture convenable à une galerie aboutissant à cette voie. Les ouvriers étaient munis de lampes Boty. Deux tailles, poursuivies en reconnaissance, donnaient un dégaCirconstances de l'accident. gement de grisou que le courant d'air n'enlevait pas complètement, surtout pendant les interruptions de travail. On cherchait à chasser le gaz, avant la descente des ouvriers, au moyen d'un ventilateur à bras. Après un jour de chômage, deux enfants étaient occupés à tourner le ventilateur lorsqu'une explosion se produisit. L'un d'eux avait cessé de vivre quand on arriva près de lui ; l'autre ne tarda pas a expirer. Les trois ouvriers d'une taille inférieure, qui arrivaient à leur travail par la voie de fond et se trouvaient près de leur chantier, furent légèrement brûlés. Le ventilateur à bras, employé pour assainir les tailles, reprenait Remarques particulières. dons la voie de fond l'air qui sortait de ces tailles et l'y renvoyait de nouveau. Il ne faisait ainsi que brasser le mélange de gaz et d'air et, par sa disposition, il génait peut-ètre la ventilation générale plûtut qu'il n'y aidait.