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Annales des Mines (1882, série 8, volume 1)

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STATISTIQUE DES

A.

MINES DE HOUILLE. 1.

BASSIN DE VALENCIENNES.

Concession DATE

.

d eE.,_.

LIEU

N 0 3811

Paccident. 2

l'accident. 3

.--------,---Tués.

e -d --J-= -, xe. ' ,--, ea ,ne .

Blessés.

g. (D

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6

5


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GROUPE DU NORD.

1. a.

Département du Pas-de-Calais.

de Liévin (suite).

CAUSES DEL'ACCIDENT

',-

cn

1111

d'ouvriers

ACCIDENTS DE GRISOU.

Causes directes de

Paccumulation

du gaz. s

Causes

de tintons-

melon du gaz.

OBSERVATIONS.

indirectes. 10

9

11

Tonnes

Mesures prises à la suite de l'accident. Les exploitants ont été invités à organiser un service spécial de boutefeux pour l'allumage des coups do mine.

16

1873

23 Mai

Fosse

o

N. 1.

693

5

Brùlés

10787

.

Ralentissement accidentel pro duit, dans le cou-

rant d'air d'une

Veine Eugène.

taille , par un éboulement survenu dans la voie de retour d'air de cette taille.

Etage de 315..

Imprudence de

Flamme

d'un coup quatre des victiines qui avaient de mine. tiré un coup de mine malgré la défense du porion

Indications générales.

Les travaux étaient aérés au moyen d'un ventilateur Guibal, établi sur le goyau d'aérage du puits, et débitant 25 in, cuti, d'air par seconde. Le courant d'air était ascensionnel

dans tout le parcours des tailles; il no descendait que sur une hauteur de 12. dans un beurtiat situé au delà de la dernière taille. Sa vitesse était suffisante pour balayer le peu de grisou qui se dégageait.

Circonstances de Pnccident. Un éboulement étant survenu dans la voie de retour d'air d'une taille, le porion, bien que le grisou ne s'y montrlit pas, avait défendu aux quatre ouvriers qui y travaillaient de faire usage de la poudre. Malgré cette défense, les ouvriers tirèrent trois coups domina trois reprises différentes. Le dernier détermina l'inflammation d'une petite traînée de gaz le long du

i

toit d'une galerie aboutissant à la taille, et dans laquelle les ouvriers s'étaient réfugiés. Deux d'entre eux furent brûlés assez grièvement ; les deux autres le furent légèrement, ainsi qu'un cinquième ouvrier qui se trouvait près d'eux.

Remarques particulières. Le ralentissement du courant d'air, résultant de l'éboulement, avait permis au gaz dégagé depuis le départ du second coule domine, de s'accumuler en faible quantité au toit de la galerie.

Mesures prises a la suite de l'accident. boutefeux pour l'allumage des coups de mine.

17

1877

22 Févr.

Fosse N. fi. Veine François

3

Brlés.

IO

Brûlés.

810

131988

Soufflard ouvert Flamme Cause fortuite. moment du dé- d'un coup de mine qui, après avoir débourré deux fois,

part d'un coup de mine,

partit sans

produire grand effet

.

Les exploitants ont institué immédiatement des

Indications générales.

L'aérage était complètement satisfaisant. Le courant entrait par la fosse N° 1, arrivait aux tailles par la voie de fond, les suivait toutes en montant, et sortait par la fosse N° 5.

Circonstances de l'accident.

On entaillait, dans le voisinage d'une taille, la sole d'une voie

y aboutissant. Un coup de inine, ayant débourré deux fois, fut chargé une troisième fois et allumé parte boutefeu, après une nouvelle visite du chantier. n partit sans produire grand effet. Son départ fut accompagné d'une explosion de grisou qui brûla plus ou moins grièvement 13 ouvriers occupés dans la taille ou dans les tailles voisines, 3 d'entre eux succombèrent des suites de leurs blessures. Le gaz enflammé suivit le courant d'air, le long de 3 ou A tailles, sur une cinquantaine de mètres. Aucun éboulement ne se produisit ; le courant d'air ne fut pas dérangé.

Remarques particulières. Avant l'accident, la présence du grisou n'avait été reconnue dans aucune des tailles ; après, on en constatait au contraire des quantités notables. Le gaz a dû se dégager d'un soufflard ouvert au moment mémo du départ du coup de mine. Les deux premiers coups, partis en débourrant, avaient pu, en déterminant des dislocations intérieures, mettre le trou domine en communication avec un réservoir de gaz.

Tome I, 1882.

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