Annales des Mines (1882, série 8, volume 1)
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STATISTIQUE DES
320
A. - MINES DE ROUILLE. 1.
BASSIN DE VALENCIENNES.
o. DATE
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NOM13 RE d'ouvriers
LIEU
l'accident. 2
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CAUSES DE L'ACCIDENT -"---o â ....... ----........,.... c . zg., Causes directes o u.,E ..---'.....---,s----....------(-.. Causes e> om âc u.. de rinilainde 4-,
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l'accumulation
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du gaz.
ACCIDENTS DE GRISOU.
1. - GROUPE DU NORD. a.
Département du Pas-de-Calais.
trquichy-au-ntois(Juite).
...._
OBSERVATIONS.
indirectes.
melon du gaz
11
10
satisfaisant que soit l'aérage en avant. On eut dii donner issue au grisou qui pouvait s'accumuler sous le plancher, en établissant une gaine spéciale, débouchant à une hauteur convenable dans la partie
Tonnes
supérieure du goya.u.
Fosse N° 2.
1875
24
9 Mai
97
3
2
1262
chantier, aéré au moyen d'un cenard oui arrivait
Brûlés. Brûlés
griève-
Veine
ment.
St-JeanBaptiste
Disposition en cul-de-sac d'un
Imprudence
Flamme
d'un coup des victimes iii domine, avaient allumeun coup de mine sans s'être préalable-
ment assurées de l'absence du grisou dans le chautier, comme cela leur etait recom-
jusqu'à 3.du front de taille,
Etage de 24,80.
mandé.
Présence d'une certaine ,quantité
de entières explosibles à proxi-
mité du front de taille , et dont la déflagration a considérablement aggravé les effets
de l'explosion.
L'aérage général de la mine était convenablement assuré par un puissant Indications générales. ventilateur Guibal de 90 de diamètre. La fosse était sujette à dos dégagements assez abondants de grisou. Mais -vu son état de réorganisation elle peu d'ouvriers qui y travaillaient ; on n'avait pas cru devoir y installer un service spécial de boutefeux. On s'était contenté de recommander expressément aux ouvriers de ventiler et d'inspecter soigneusement leurs chantiers avant d'y allumer des coups de mine.
Cinq ouvriers étaient occupés à l'abatage d'un amas irrégulier de Circonstances de l'accident. charbon, près d'un étranglement de la veine. Sans prendre le soin de s'assurer préalablement de l'absence du grisou, ils mirent le feu à un coup de mine à l'aide d'un morceau d'amadou allumé sur une lampe. La fusée était à peine allumée qu'une flamme se répandit au toit du chantier. Il n'y aurait eu à ce moment qu'une légère explosion. Mais 3 livres de poudre qui se trouvaient déposées sur le conduit d'air, à peu de distance du front de taille, prirent feu à leur tour. Les cinq mineurs furent brûlés et deux d'entre eux
moururent des suites de leurs blessures. Une demi-heure plus tard, il se produisit de nouveau une seconde explosion.
Le chantier où s'est produit l'accident était convenablement ventilé Remarques particulières. par un canard amenant l'air frais jusqu'à 30 du front de taille.
Toutefois, une demi-heure avant l'accident, le porion dans sa visite, y avait constaté au toit la
présence d'une petite quantité de grisou. On a retrouvé, dans le chantier, des lambeaux carbonisés de vêtements, qu'on présume avoir pris feu lors de la première explosion, et avoir ensuite déterminé la seconde. Cet accident met en évidence le danger qu'il y a à laisser des matières explosibles au voisinage de points où on tire des coups de mine. Mesures prises à la suite de l'accident. Les exploitants ont été invités à soumettre à l'Administration un projet de règlement intérieur complet, en harmonie avec les dispositions recommandées par l'Instruction ministérielle du 6 Décembre 1812, et réglant particulièrement l'organisation du tirage à la pondre.
25
1875
Fosse N° 1.
28 Jui 11 et
Etage
de 270'.
3
5
B . Brûlés
Brûles.
260
21979
Niche de 30 de protondeur,insuf-
9
Etat
Imprudence di Pune des victimes
isamment aérée défectueux ;lui , selon tale vraisemblance, par diffusion, ex- d'une lais) pe avait enlevé le 111 de sûreté ici an t à l'entrefer, qui mainmité supérieure dont le treillis de tenait le taillis (lu n'était d'un plan incliné, plus serré sa lampe serré sur la virole sur la virole, et laissait un jour
cintre cette
(tuilière til, lui.
Indications générales.
L'aérage ne laissait rien à désirer. Il était assuré par un puissant
ventilateur, installé au jour ; dans l'intérieur mémo de le mine, la répartition de l'air était irréprochable. Les chantiers devaient être visités parus porion, chaque matin, avant l'entrée des ouvriers. On ne se servait que de lampes de sûreté. Huit ouvriers se rendant à leur travail, arrivaient à 30 du sommet Circonstances de l'accident. d'un plan incliné automoteur, dans une bowette transversale qui conduisait à leurs tailles. Au moment oh l'un d'eux pénétrait dans la niche du treuil qui desservait ce plan, une inflammation de grisou se produisit elles brûla tous plus ou moins grièvement. Ils purent remonter au jour, ainsi que leurs camarades des autres chantiers de la fosse, dont l'atmosphère était devenue irrespirable. Trois d'entre eux succombèrent des suites de leurs brûlures. Les dégats matériels se sont bornés au renversement de 3 portes d'aérage. L'inflammation ne s'est propagée qu'a une petite distance dans la partie gauche dn plan incliné. Un courant d'air très vif circulait dans la bowette et dan pla n
Remarques
?La lampe que l'on a présumé avoir été la cause de l'accident a été retrouvée sur un bois, à l'entrée do
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