Annales des Mines (1882, série 8, volume 1)
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NOIE SUR LA GÉOLOGIE
DU BASSIN HOUILLER DE NLWGASTLE.
pool, sur une longueur d'environ 8o kilomètres; il affecte la forme d'une cuvette un peu irrégulière ; les limites en sont bien connues au nord et à l'ouest, marquées, comme
De l'ouest, du nord et du sud, c'est vers ce point que
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elles le sont , par les affleurements du Millstone Grit. A l'est,
le terrain houiller disparaît sous la mer du Nord; et longtemps on a cru qu'au sud-ouest, il était limité par les escarpements du calcaire magnésien, que l'on confondait alors avec le calcaire carbonifère. Il y a environ un demi siècle, le docteur William Smith, s'appuyant sur des considérations théoriques, prouva par l'expérience à Haswell près de Durham l'existence des coal-measures au-dessous du permien. Depuis lors on les a recoupés à travers les terrains plus modernes par de nombreux puits, parmi lesquels on peut citer ceux de Seaham et de Byhope. Mais le terrain houiller ne s'étend Oint indéfiniment sous les formations plus récentes; il ne va point rejoindre, comme on l'avait espéré, le bassin du Yorkshire. 11 est prouvé que près de Hartlepool les couches s'élèvent vers le sud (*),
et que, à peu de distance à .l'est de Skildon, la couche Brockwell, qui se trouve à peu près à la base du terrain houiller, vient buter contre le calcaire magnésien ; elle plonge au N. O. avec une inclinaison de 15 à 18 degrés. On peut donc admettre comme certaine la limite sud du bassin telle qu'elle est tracée sur la carte ci-jointe (Pl. VI, fig. 2 ) . Les coupes (Pl. -VII, fig. i et 2) donnent aussi une idée assez nette de l'allure des couches houillères sous les roches permiennes. Mais il est plus difficile de déterminer avec quelque cer-
titude la grandeur et l'allure de la portion de terrain houiller, qui gît enfouie sous les eaux de la mer du Nord. Pourtant il est reconnu que c'est à Monkwearmouth, tout près de Sunderland, que se trouve le centre du bassin. (*) Voir sur la carte géologique du bassin les flèches qui indiquent le plongement des couches (Pl. VI).
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plongent les couches houillères, et cela d'une façon fort régulière, si l'on fait abstraction des failles et de leurs rejets. Il est démontré en outre que tout le long de la côte au nord de la Tyne, les couches qui descendent de l'intérieur du pays, en plongeant au S. E., s'infléchissent et se relèvent vers la mer. Ce fait parait général et il permet de conclure à l'existence dans le bassin houiller d'un axe synclinal, passant par Monkweartnouth et orienté à peu près N. S. Si le bassin a, au delà de cet axe, une allure analogue à celle qu'il montre dans les comtés de Durham et de Northumberland, sous la mer du Nord serait enfouie à peu près la moitié de la richesse houillère du Nord de l'Angleterre.
La plus grande largeur du bassin, dans une direction E. O., je veux dire de la côte aux affleurements du Millstone
,grit, est environ 32 kilomètres ; l'inclinaison générale est très faible, i/4.0 à peu près; en effet on recoupe à Monkwearmouth, centre de dépression, la couche Hutton à 5oo mètres de profondeur ; elle affleure à près de 5o kilomètres dans l'intérieur des terres à Hownes-Gill, près du pic de Pontop, et à 200 mètres au-dessus du niveau de la mer. Cette inclinaison de i à 2 degrés est très constante ; de nombreuses failles rejettent les couches, mais parallèlement à elles-mêmes et ce n'est guère qu'aux approches d&. la grande faille connue sous le nom de Ninety-FathomDyke, que les couches sont fortement inclinées. Après avoir étudié rapidement la forme du bassin, lime reste à indiquer la succession des couches houillères et leurs alternances.
D'après ce que j'ai dit du terrain permien, on ne peut guère espérer trouver le houiller dans toute son intégrité; la partie supérieure a été dénudée, et il est impossible de dire sur quelle hauteur. Par ce fait même, il est difficile d'établir dans le bassin ces divisions que l'on a faites dans