Annales des Mines (1882, série 8, volume 1)
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448 NOTE SUR LA GÉOLOGIE DU BASSIN HOUILLER DE NEWCASTLE,
HYPOTHÈSES POUR CALCULER LES EFFORTS, ETC.
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exploiter sous la mer jusqu'à une distance de 12 kilomètres de la côte. Ce chiffre me paraît fort exagéré ; quand on aurait déhouillé, et qu'on laisserait le toit s'ébouler sur des espaces aussi vastes, il se produirait des cassures par
EXAMEN CRITIQUE DES HYPOTHÈSES
où la mer pénétrerait avec une violence inouïe. On se
AUXWELLES ON A RECOURS
souvient encore de l'accident de Workington dans le Cum-
berland; là, on avait poussé trop hardiment les travaux sous la mer; le toit céda, tout fut inondé, et 37 ouvriers
POUR CALCULER LES EFFORTS TRANSMIS
AUX PIÈCES DES SYSTÈMES DE BARRES
furent noyés.
Je crois donc qu'en comptant qu'on exploitera tout le long de la côte une bande large de 4 à 5 kilomètres, on se trouve beaucoup plus près de la vérité, et voici alors le calcul que l'on peut établir
EMPLOYÉS DANS LES CONSTRUCTIONS
Par M. RÉ SAL, ingénieur en chef des mines, professeur à l'École nationale des mines.
KILOMÈTRES
carrés.
Surface du terrain houiller qui affleure sous les couches d'alluvion Surface cachée sous le permien Surface exploitable sous la mer
1.150 56o 270
Le nombre des couches exploitables est de 16, donnant une épaisseur totale de charbon (au bas mot) de 14 mètres. On trouve ainsi que le bassin contient 7.450.000.000 tonnes de houille livrables au commerce. Si l'on néglige 45 o. 000. 000 tonnes pour tenir compte de ce qui a déjà été enlevé, il reste encore en chiffres ronds 7 milliards de tonnes
de combustible de première qualité, et facilement exploitable, puisque les Coal-measures ne présentent qu'une épaisseur de 600 mètres environ. D'après ce calcul, si la production continuait à augmenter comme elle l'a fait depuis un demi-siècle, en moins de deux cents ans, le bassin houiller serait épuisé ; et les populeux comtés du Durham et du Northumberland ne seraient
plus qu'un désert.
Extrait du CO2ers de construction de l'École nationale des mines.
1. Les systèmes de cette nature se trouvent réalisés dans certaines catégories de combles et de ponts. Pour fixer les idées, et pour nous placer en même temps à un point de vue quelque peu général, nous ne considé-
rons, dans ce qui suit, que les combles à deux égouts, symétriques par rapport au plan vertical du faîte, nos raisonnements ultérieurs pouvant s'appliquer aux combles dissymétriques et aux ponts formés de pièces rectilignes. Soient (A) le système total et (B) un système partiel de barres qui aboutissent à l'un au moins des arbalétriers. On peut composer (B) de telle manière qu'il forme avec l'un et l'autre arbalétrier un système à liaisons complètes, et alors, en faisant abstraction des autres pièces, les règles ordinaires de la statique seraient suffisantes pour déterminer les efforts développés dans les pièces qui constituent