Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1882, série 8, volume 1)

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NOTE SUR LE GISEMENT ET L'EXPLOITATION DE L'OR, ETC.

par une surveillance excessive, de faire cesser cet état de choses. Le vol est un fléau qui atteint également toutes les exploitations où l'on rencontre l'or natif visible. Pour la Guyane en particulier, la seule mesure efficace semble devoir résider dans une réglementation très précise du commerce de l'or, prévoyant des peines redoutables contre les

délinquants, qu'une police spéciale, intéressée à la découverte des fraudes, serait chargée de signaler.

Les exploitants n'étant astreints en Guyane à aucune obligation relativement à la statistique des travaux, il est impossible d'avoir des renseignements, qui seraient si intéressants, sur la répartition de la main-d'uvre. A la Guyane. française, ceux qui viennent aux placers s'occupent plus du présent que de l'avenir ; ils n'y apportent que peu ou point de capitaux; ils viennent, au contraire, y chercher la fortune, et aspirent au moment où ils pourront aller en jouir dans un pays moins difficile. Les tendances jalouses et égoïstes y règnent plus que l'esprit d'association et d'entreprise. Absolument dépourvus de no. -Lions géologiques, bien que l'on trouve parmi eux quelques personnes instruites, les mineurs d'or n'ont malheureusement point reçu les conseils d'ingénieurs éclairés et versés

dans la pratique des travaux et de l'art des mines. Aussi la Guyane, avec ses gisements de minéraux précieux et va-

riés, qui ne le cèdent peut-être en rien à ceux du Venezuela, qui la domine au nord, et du Brésil auquel elle con-

fine au sud, marche-t-elle encore bien loin derrière ces contrées comme richesse et comme développement commercial. En outre, depuis l'abolition de l'esclavage en 1848, l'industrie agricole y est complètement morte.

NOTE SUR LE PLANIMÈTRE D'AMSLER.

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NOTE SUR

LE PLANIMÈTRE D'AMSLER Par III. THIRÉ, ancien élève de l'École des mines de Paris, professeur à l'École des mines d'Ouro-Preto (Brésil).

On connaît l'ingénieux instrument, désigné sous le nom

de planimètre d'Amsler, et qui est destiné à mesurer la surface limitée à une courbe tracée sur un dessin (*). Il se compose essentiellement (fig. 3, Pl. VIII) de deux branches 0A, BAC, articulées en A, et d'une roulette C, dont Faxe est la branche BAC. Les extrémités 0, B, des deux branches sont

munies de pointes. Quand l'instrument est placé sur un dessin, ses trois points d'appui sont les pointes 0, B et la roulette C. Les branches OA , BAC sont parallèles au plan du dessin ; les pointes 0 et B lui sont perpendiculaires ; le plan moyen de la roulette lui est aussi perpendiculaire. La pointe 0 est aiguë : on peut la fixer en l'enfonçant légère-

ment dans le dessin et même dans la planchette sur laquelle est collé le dessin ; c'est le pôle du planimètre. La pointe B est une simple pointe sèche ou style, destinée à suivre le périmètre d'une figure tracée sur le dessin. Si, la pointe A restant fixe, la pointe B décrit une courbe fer-

Cayenne, e" décembre 1881.

(*) Les Annales des mines (6' série, tome XIX, 1871) ont publié une description très complète et une théorie de l'instrument, dues àM. Combes. Je renvoie à cette note de M. Combes pour la description détaillée de l'instrument.