Annales des Mines (1882, série 8, volume 1)
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ET LES BANDAGES.
NOTE SUR LES ESSIEUX
510
L'avantage paraît ici encore rester aux essieux en fer et les conclusions fournies par les tableaux VI et VIII concordent. Dans les essieux coudés, la supériorité du fer est
Tableau VII. A1
El
cl
Di
B"
1.000 868 1 000 896
»
33 »
66 40
33
32
N
Essieux moteurs coudés en acier moteurs coudés en fer moteurs droits en fer, couplés moteurs droits en fer, libres . couplés droits en acier couplés droits en fer libres droits en fer
-
.
1.000 1.000 1.000 1 000 1 000
.
» » »
56 167
»
777
375
88
»
38
91 273 70 220
»
91
»
17
»
26 105
en fer ou acier coudés en fer ou acier droits
1.000 891 1.000 »
26
de machines quelconques
1.000 491
45
»
32
» »
1.000 1.000
»
»
125 26
586 375
---»
6,,
_
» » » »
207 125
droits en acier droits en fer.
6
72 224 100
207 813 032
545 603
45
6
»
24
26 680
25
14
317
Ce tableau montre nettement que les essieux coudés périssent tous par rupture complète ou partielle, que les essieux droits se forcent le plus souvent à la fusée et
que plus rarement ces derniers essieux se rompent au même endroit. Le nombre des avaries subies par les essieux en
trop faible pour qu'il soit possible d'en conséquence précise, ni de les comparer aux
acier est
déduire aucune avaries des
essieux en fer. Examinons maintenant les parcours des essieux :
,
Essieux droits de t moteurs en fer machines aroues : accouplés en fer .. accouplées. . . f supports en fer Essieux droits de moteurs en acier. . machines à roues accouplés en acier. accouplées. . . .
celui des essieux moteurs droits libres et à peine inférieur à
celui des essieux moteurs accouplés. Le seul argument à faire valoir en faveur des essieux droits est que ces essieux sont mis hors de service par déformation, c'est-àdire par une avarie qui ne présente aucun danger, tandis que les essieux coudés se rompent ; mais encore faut-il re-
connaître que la rupture ayant lieu le plus souvent au tourillon, c'est7à dire dans une partie facile à vérifier, on s'aperçoit g fois sur i î de l'existence d'une crique avant que la rupture ne se produise. Nous avons trouvé (tableau III) pour les essieux de tenders et de wagons en fer des parcours moyens plus élevés que pour les essieux de support des machines 552.000 et 5io.000 au lieu de 255.000 et 257.000. On ne peut guère attribuer cet effet qu'à la plus grande
hors de service par suite d'avarie est sensiblement diffé-
N
PM
Pfna
Pne
30 126
158.988 241.218
520.912 760.592
66451
6
212.592 255.089 254.153 288.354 257.043 29.914 137.655
468.669 738.415
15.707 58.061
582.580 567.801 429.456
55.967 55,967 2.616
46.146 723.032
21 698 43,648
18 38
.
.
.
.
3
.
8
6 .
Pour les essieux droits, on voit que le parcours moyen est minimum pour les essieux moteurs indépendants; puis viennent les essieux libres de support et enfin les essieux accouplés non moteurs. Il est assez remarquable que le parcours moyen des essieux coudés en fer est supérieur à
Il nous reste à examiner si la durée d'un essieu mis
21
.
bien évidente.
charge des roues de machines.
Tableau VIII.
Essieux coudés de f en acier machines.. . . . t en fer Essieux droits de moteurs en fer ma chines à roues I supports en fer indépendantes. .
51 1
8.570
rente suivant sa provenance. Nous avons déjà exposé pourquoi les conclusions auxquelles conduit cet examen sont très discutables ; aussi avons-nous désigné dans le tableau
suivant et dans les tableaux analogues les usines où les pièces ont été fabriquées par les lettres Î.tA, uB, etc.