Annales des Mines (1882, série 8, volume 1)
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EXPÉRIENCES SUR LA PRESSION DU GRISOU
DANS LA DOUILLE.
S
Expériences sur les quantités de gaz dégagées. Ces expériences se faisaient en enlevant momentanément le manomètre et le remplaçant par un tube de dégagement
que l'on mettait en communication avec un compteur à gaz. Tantôt cette substitution se faisait à la fin des observations de pression : tantôt elle se faisait pendant le cours de celles-ci et le manomètre succédait de nouveau au compteur. L'écoulement du gaz pendant un certain temps
ne paraît pas avoir, en général, modifié beaucoup de la pression maxima; on observe même que l'accroissement de la pression se fait toujours sensiblement suivant la
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I. Epplelon n^ 5. Surface de dégagement : oing,2Li6. Pression maxima observée i2kg*,7o.
On a observé le dégagement pendant vingt et un jours consécutifs, du 5 au 23 octobre ; la courbe (fig. 8, Pl. IX) montre quel a été chaque jour le nombre de mètres cubes dégagés par heure. Si l'on met de côté une période anormale, du 5 au 9 octobre, qu'il serait difficile d'expliquer, on voit que le dégagement commence d'abord par être très abondant, puis décroît et se maintient presque rigoureusement constant du 9 au 2 2 , pendant treize jours, au taux de on'e,2o5 par heure, soit in'e,o5 par heure et par mètre carré de surface libre au fond du trou.
même loi.
La surface. libre au fond du trou de sonde, c'est-à-dire celle qui n'était point recouverte par le bourrage, donnait seule passage au gaz que l'on recueillait ; on déduisait cette surface du diamètre du trou et de la distance qui séparait du fond l'anneau du tube où s'arrêtait le bourrage. Ces expériences ont été fort peu concordantes, et il est impossible d'en tirer aucune conclusion précise. 11 est clair en effet que des causes accidentelles, aussi difficiles à éviter qu'a constater, pouvaient faire varier beaucoup le dégage-
ment. Telles étaient les obstructions, au moins partielles qui pouvaient se produire dans le tube, les fissures et les dégradations qui pouvaient se produire dans les parois du trou et modifier l'étendue de la surface libre, etc. D'ailleurs la quantité de grisou qui se dégage par unité de temps
de l'unité de surface du fond du trou est une donnée fort complexe qui n'a pas de rapport immédiat avec la quantité de grisou qui peut se dégager d'un front de taille. Je citerai cependant la plupart des résultats donnés par
Il. Expériences de Boldon.
N° 2. .
. . . . . . ' 25 mai, de 12h 15 à 121'25
28 mai, de 9h15 9lh15 4 au 5 juin N° 1 28 mai, de 101'20 à
3 au 4 juin
N. 4 29 mai, de 1h 5 à 3115
Du 29 mai, à 3'29 M., au 2 juin, 8h10
N° 3 28 mai, de 111'45 à 12°45
2 au 3 juin
SURFACE
PRESSION
de
maxima
dégagement.
obse, vie.
DÉBIT
par heure et
par mètre carré de stemm.
met. quarrés kg. par c. q. mèt. cakes 0,111
20,8
»
»
0,392
29,8
»
»
0,238
26,7
»
»
0,259
32,4
»
0,114 0,114 0,174 11
0,087 0,061 /1
0,317 0,273 I/
0,050 0,073
M. L. Wood. l'orne I, 1882.
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