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Annales des Mines (1882, série 8, volume 1)

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EXPÉRIENCES SUR LA PRESSION DU GRISOU 544 dans des points suffisamment rapprochés d'une même mine, car les coefficients ko et a peuvent varier beaucoup d'une

mine à une autre et d'un point à un autre d'une même

545

DANS LA HOUILLE.

NUMÉROS

PROFONDEUR

des expériences.

du trou

h

logro-,

r - ro.

observé.

calculé,

kg. par c. q. 3,86

kg. par e. q.

mine.

Pour procéder à la vérification il faut d'abord éliminer les n" 4 et 5 des expériences d'Eppleton et de Boldon qui n'ont pas été faites dans les circonstances auxquelles s'appliquent nos formules. Les fig. I o et 1 2 montrent que les points figuratifs des résultats obtenus dans les expériences d'Eppleton et de Harton se placent bien respectivement sur deux droites partant de l'origine. Les différences ne paraissent pas dépasser les erreurs possibles dans l'observation. Quant aux expériences de Boldon (fig. ii) l'erreur est plus considérable, mais on se rappelle que ces expériences ont été assez difficiles, à cause de la grandeur de la pression

Eppleton.

3

8 6

métres

mètres

1,07 '2,29 7,49

2.44

7,61 11.20 14,30

3,66 8,86 9,01 12,57 15,67

0,249 0.425 0,809 0,816 0,061 1,057

-

-16,5

7,3 13,7 14,0 16,3 17,8

20,8 29,8 32,4

18,9 29,8 37,5

13,8 16,2 20,7

13,8 17,6 20,1

7;3 1-4.3 -15.5

15,7

Boldon.. 2 1

3

3,72 6,20

2,35 4,83 9,76

11,-13

4,95 8,40 11,32

6,32 9,77 12,69

0,431 0.720 0,009

Hanton. 1

3

0,663 0,851 0,966

qu'il s'agissait de mesurer, et que les nombres obtenus,

surtout les plus élevés, ne paraissent pas mériter une confiance absolue.

Voici au reste un tableau numérique qui donne, sous une autre forme, la comparaison entre la théorie et l'expé. rience.

Il faut remarquer que, dans le même quartier d'une même mine, l'accroissement de la pression dans le massif ne se fait pas suivant la même loi lorsque le front de taille est celui d'une galerie d'avancement ou lorsque c'est celui d'un large chantier. Dans ce dernier cas, le taux de l'augmentation avec la distance est nécessairement moins rapide, puisque le dégagement du grisou est beaucoup plus facile. C'est par cette raison que les expériences 5 d'Eppleton, 4 et 5 de Boldon ont donné des pressions beaucoup moins élevées que celles que l'on aurait constatées si elles avaient été faites clans les mêmes conditions à l'extrémité de gale ries d'avancement. En définitive, les expériences de M. Lindsay Wood vérifient l'hypothèse aussi bien qu'il était permis de l'espérer. On peut donc considérer comme démontré que le grisou est contenu dans la houille comme le serait un gaz quelconque dans une matière poreuse ; les couches de houille grisou-