Annales des Mines (1882, série 8, volume 2)
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ET DE BITUME DE LA TRINIDAD.
ÉTUDE SUR LES GISEMENTS DE CHARBON
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Nord sous un angle de 45 degrés ; quelques-unes sont rein. plies de fossiles appartenant à la faune tertiaire parmi lesquelles j'ai reconnu les espèces suivantes Arca subscapulina, Cardium mullicostatum, Ostrea sac« cellus, Corbula?, Tellina elliptica; quelques gastéropodes
reposant sur le terrain miocène en stratification discordante,
miocène.
de hauteur sont formés par une argile bleutée qui a son centre d'émission au sommet du cône, et qui vient au jour en suspension dans l'eau. Des bulles de gaz apparaissent à intervalles réguliers, une faible odeur bitumineuse et quelquefois sulfhydrique est nettement perceptible; enfin l'eau séparée par filtration est assez fortement chargée en chlorure
nu simplement
la même région et connu sous le nom de mud-volcanos ou volcans de boues. Dans plusieurs localités de Trinidad on
retrouve ces sources boueuses avec émanations gazeuses et hydrocarburées, à Cedros notamment et auprès de MoniceyTown; celles que j'ai observées sont situées sur la rive gauche du Piparo, à i mille environ au nord du gisement de charbon. Une série de petits cônes de on',5o à i mètre
paraissant appartenir aux genres Nitra et Turbo, quelques Bryozoaires et quelques traces de Polypiers. Tous ces fossiles sont d'un âge assez récent et la plupart se retrouvent dans les faluns de la Touraine, ce qui indique que le terrain doit probablement être rapporté à l'étage Une bande sableuse appelée White-Land lui succède au
nord du village de Poonah , composée de sables blancs
mouvants ; et c'est au contact de ce terrain sableux et des conglomérats calcaires que se montrent les sources du
.
Mori chal.
Des grès rougeâtres à gros grains terminent l'espèce de falaise formée par le terrain miocène au N. O. de la vallée du Guaracaro et du Piparo ; au S. E. se trouvent les grés signalés dans l'étude sur le gisement de charbon avec un plongement inverse ; n'ayant pas trouvé de fossiles dans ces grès, il m'est difficile d'établir leur corrélation avec les couches fossilifères de la partie septentrionale, néanmoins leur facies me ferait incliner à penser qu'ils représentent la base du terrain miocène précité et la falaise opposée du terrain sédimentaire dont un soulèvement et une érosion auraient interrompu la continuité. Entre ces deux falaises se serait déposé le lambeau de terrain argilo-marneux dans lequel la couche de bitume a été découverte. Ces argiles elles-mêmes étant recouvertes
par le terrain de transport que l'on rencontre depuis les
grès rougeâtres faisant suite aux White-Lands au Nord jusqu'aux dépôts modernes de la vallée du Guaracaro. Doit-on considérer les couches argileuses à bitume comme un lambeau de terrain pliocène 'd'âge plus récent,
comme une représentation sur une échelle
beaucoup plus vaste du phénomène que j'ai retrouvé dans
de sodium.
.
Ce n'est pas le lieu de discuter théoriquement les causes de ce phénomène, il me suffira d'avoir indiqué la simultanéité des deux faits suivants : venue actuelle d'argile absolument différente des terrains environnants et provenant de l'intérieur, émanation bitumineuse qui l'accompagne, pour justifier l'hypothèse, un peu hasardée peut-être, que j'ai émise, et expliquer l'origine de la couche de bitume dans l'argile, ce mode de gisement étant, à ma connaissance, le premier de ce genre qui ait été signalé.
Quelques blocs de bitume sont disséminés dans le conglomérat sableux qui recouvre les argiles, et c'est la présence de quelques-uns de ces débris dans les ravins qui a guidé le propriétaire dans ses recherches et l'a déterminé à entreprendre des fouilles qui ont mis à nu la couche de bitume dans les circonstances qu'il me reste à définir. Travaux exécutés.
Les travaux exécutés consistent en