Annales des Mines (1882, série 8, volume 2)
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EXPLORATION DES GÎTES DE COMBUSTIBLES
de débarquer sur les rives envasées du Strung-Chinitt. Enfin de retour à Ph'nom-Penh, nous ne pouvons songer à autre chose qu'a repren due la route de Saïgon, que nous atteignons le 25 février. Les quelques jours qui nous séparent du départ du paquebot, sont consacrés au classement des collections que nous laissons au palais du gouverneur, et nous reprenons enfin le 5 mars le chemin de la France où nous déaprès une heureuse et rapide traversée, barquons le i
CHAPITRE I ESQUISSE GÉOLOGIQUE GÉNÉRALE DE L'INDO-CHINE
S
Géographie.
L'Indo-Chine est une vaste péninsule qui s'étend sensiblement depuis le tropique du Cancer jusqu'au 9° degré de latitude, nord, et qui projette jusque dans le voisinage de l'équateur un promontoire avancé, la presqu'île de Malacca. Sa largeur est comprise entre le 95" et le 107° degré de longitude à l'Est de Paris.
La partie de cet immense territoire, dont nous avons plus spécialement à nous occuper, est comprise entre le méridien de Bangkok (98° long. E.), le golfe de Siam, la mer de Chine et la chaîne de partage des eaux entre les bassins du Yang-Tsé ou Fleuve Jaune et de la rivière de Canton d'une part, et celui du Song-Coï ou Fleuve Roue qui arrose le Tong-King, de l'autre. L'orographie de cette péninsule est assez simple dans ses traits généraux. Les différentes chaînes de montagnes qui en limitent les bassins hydrologiques primordiaux, se
ET DES GÎTES MÉTALLIFÈRES DE L'INDO-CUINE.
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du grand massif
rattachent toutes à l'extrémité orientale du Yun-Nan, les du Thibet dont ils forment, en partant l'est, le sud-est et le sud. Ce derniers contreforts vers sont: au nord, l'arête séparative du Song-Coï et du Yangélevé Tsé, que nous venons de citer; au centre, le plateau sud-est pour se du Laos, qui descend du Yun-Nan vers le brusqueterminer au cap Saint-Jacques, et qui, plongeant douce ment dans la mer de Chine à l'est, descend en pente de l'autre it l'ouest vers l'immense vallée du Mé-Kong ; irrégusystème orographique plus côté de ce fleuve, un du Meinam lier et moins connu en sépare les eaux de celles et comprend, vers son extrémité, plusieurs bassins secondont daires aboutissant aux Grands Lacs cambodgiens, Mé-Kong à le déversoir est le Tonlé-Sap, qui rejoint le Ph'nom-Penh. Enfin, tout à fait au nord-ouest, un dernier massif de montagnes, se prolongeant jusqu'à la péninsule malaise, sépare la vallée du Meinam des vastes bassins hydrologiques de la Sélouine et de l'Iraouaddy. Au point de vue politique, les grandes divisions sont
également assez simples. La vallée du Fleuve Rouge, au moins dans sa partie inférieure, à partir de Manghao, constitue le Tong-King, qui est aujourd'hui la plus importante vice-royauté du Royaume d'Annam. Ce royaume comprend tout le versant oriental du plateau laotien et forme, par suite, une mince bande de terre lonjouant, geant la mer de Chine jusqu'au cap Padarang, et la Norrôle analogue à celui de par rapport au Laos, un dans la péninsule scandinave. wège par rapport à la Suède Le plateau du Laos lui-même est occupé par des populations vivant à l'état demi-sauvage, et généralement tributaires du royaume de Siam. Quelques-unes d'entre elles cependant payent un tribut à l'Annam et parfois même un double tribut à ces deux grandes nations. bassin Le Royaume de Siam, à son tour, embrasse le Mé-Kong entre les Lacs et la
du Meinam et celui du Tome II. 1882.
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