Annales des Mines (1882, série 8, volume 2)
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EXPLORATION DES GÎTES DE COMBUSTIBLES
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dire les seuls sentiers à peu près praticables. Les plus hautes collines sont formées de grès ou de poudingues très
durs, dont les gros fragments encombrent les vallées, et dont les assises redressées ont conservé une pente très prononcée.
Ordinairement les ruisseaux et les dépressions de tout ordre, cols et ravins, etc., ont épousé l'affleurement des schistes et des couches de charbon, de telle sorte que l'on peut quelquefois suivre topographiquement la marche des couches de houille par la seule étude du relief de la contrée. Cette circonstance, avantageuse pour les premières explorations, présente quelques inconvénients pour l'exploitation définitive dans une contrée qui possède une saison de
pluies où les plus petits ruisseaux sont changés en tor. vents. En tout état de cause elle nous permet de formules' ins.
médiatement une indication générale sur la profondeur rationnelle à laquelle pourront être portées les exploitations.
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On comprend, en effet, qu'il serait imprudent de foncer des puits profonds qui seraient placés forcément tout à la fois dans le voisinage immédiat de la mer et dans le voisinage du thalweg des vallées, l'exploitation dans de semblables conditions devant nécessairement entraîner des frais d'épuisement considérables. Aussi considérons-nous la profondeur de ioo mètres comme un maximum qu'il sera bon de ne pas atteindre tant que l'expérience acquise dans les travaux drainés par des galeries d'écoulement ne se sera pas prononcée au sujet du débit d'eau pluviale a travers les grès fissurés.
ET DES GÎTES MÉTALLIFÈRES DE I; INDO-CIIINE.
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connues sont les bassins de Hon;Gâc et de Ké-Bao dont nous avons fait une étude spéciale.
Nous allons en donner une rapide description que nous ferons suivre d'une esquisse sommaire du bassin houiller de Nong-Siin sur le Chô-Cui ou fleuve de Tourane. a.
Bassin rie lion-Gac.
Le bassin de Hon-Gâc s'étend sur une longueur de to kilomètres environ, de l'est à l'ouest, et une largeur de 8 kilomètres du nord ait sud.
Il est limité au nord par de hautes collines boisées, difficiles à parcourir, qui paraissent s'appuyer régulièrement sur une faille ou sur un pli du calcaire-marbre, parallèle à la baie de Hâ-Long, orientée en ce point de l'est à l'ouest. Cette muraille de rochers calcaires forme également la limite N. de la baie de Hon-Gâc, mais, au delà, on retrouve le terrain houiller affleurant au pied de la grande chaîne dont la crête sert de frontière entre la Chine et le TongKing. On le connaît notamment à la sous-préfecture de lloan-Bô, près de laquelle la houille vient affleurer. Dans toutes les autres directions, le bassin de Hon-Gâc, est entouré par la mer, dont il est parfois séparé par une imposante barrière de calcaire carbonifère très inclinée. La carte provisoire jointe à ce mémoire (Pl. VII) montre que le bassin peut être divisé, au point de vue topographique, en deux parties bien distinctes : la région dont les eaux se déversent dans la baie de Hon-Gâc et le bassin hydrologique de la baie de Hâ-Long. Notons enfin que l'on trouve un bon mouillage à Hou-Gâc,par des fonds de gimetres, et que l'entrée de la baie est praticable par presque
toutes les marées et par tous les temps aux bâtiments calant j usqu' à 7 mètres.
B.
DESCRIPTION PARTICULIÈRE DES GÎTES DE CHARBON.
Les régions houillères les plus intéressantes et les mieux
Bassin secondaire de Turne II. 0332.
La rivière