Annales des Mines (1882, série 8, volume 2)
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ET DES GÎTES MÉTALLIFÈRES DE L'INDO-CHINE.
EXPLORATION DES GÎTES DE COMBUSTIBLES
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dont l'embouchure est barrée par l'île Hon-Gâc draine la première de ces deux parties, que nous désignerons sous le nom de bassin secondaire de Claireville ; cette rivière reçoit le ruisseau de la mine Henriette sur la rive droite, celui de Hal-Lam et de Claireville sur la rive gauche ; elle descend de la mine Jauréguiberry, où elle se forme par le confluent de deux branches que nous n'avons pas explorées plus haut. La vallée qu'elle suit est naturellement destinée à servir
découvre à chaque marée, sauf sur une largeur de 20 mètres où il existe un chenal plus profond. Une largeur de 400 mètres au minimum et de 5oo mètres au maximum sera ainsi encore à franchir sur pilotis ou sur chaussée, pour amener les charbons dans l'île. Là, rien ne s'oppose plus au chargement direct, car la baie forme un port naturel superbe où peuvent mouiller de grands bâtiments ayant jusqu'à 7 mètres de tirant d'eau.
à l'écoulement des produits de l'exploitation des mines. Avec
vers son centre, une nombreuse série d'affleurements de charbon, dont seize ont été reportés sur le plan de détail. A l'inspection du terrain et pour peu que l'on cherche à suivre ces affleurements, on s'aperçoit bien vite qu'ils peuvent être rapportés à trois groupes de couches, que nous
ses circuits, elle forme une route de 8 kilomètres environ depuis la mine Jauréguiberry jusqu'à l'île de Hon-Gâc. Si l'on joint à cette route les embranchements nécessaires pour exploiter la mine Henriette et la mine Marguerite, on peut évaluer à un chiffre d'environ lo kilomètres le développement des voies ferrées nécessaires à cette région. Au point de vue de l'assiette de la voie, on peut dès à présent prévoir les circonstances suivantes. De la mine Jauréguiberry au débouché de la mine Henriette, la voie pourra suivre la vallée à flanc de coteau. 11
n'y aura pour ainsi dire pas d'ouvrage d'art à exécuter. La pente est faible car, d'après le nivellement barométrique, il y a environ 3o mètres de différence seulement
On rencontre dans ce bassin secondaire, et principalement
avons nommés
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1.0 Groupe Carabine, Massue, 5° fiamelin, 2"
du nom des bâtiments dont les états-majors et équipages ont le plus contribué à la découverte de ces affleurements et à la réussite de notre mission.
entre les deux points extrêmes. Au débouché de la mine Henriette, la voie, légèrement surélevée au moyen des sables empruntés au thalweg de la vallée elle-même, pourra se développer presque en ligne droite dans la grande plaine d'alluvions formant le delta de la rivière ; elle suivra la rive droite jusqu'aux environs de la Grande Fosse, point où il faudra choisir entre les deux rives pour la continuer. Le choix paraît plus probable en
Le groupe Carabine n'est visible Groupe Carabine. nettement qu'après la Grande Risse, sur la rivière de HonGâc. La coupe relevée en ce point montre des couches de
faveur de la rive gauche. On devra donc, au delà de la Grande Fosse, traverser le delta sur un viaduc établi sur pilotis et long d'environ 200 mètres pour arriver au cap en face de Ion-Gâc. De ce cap à l'île, la plage de sable
La position de ce groupe au milieu du delta fait qu'il nous a été impossible de le suivre avec certitude à une
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charbon de o",75, 1",65, om,3o, o'n,85 (voir la fig. 7, Pl. IX). Les trois dernières de ces couches peuvent être exploitées simultanément et doivent, par suite, être consi-
dérées comme une couche unique ayant une épaisseur totale, en charbon utilisable, de 2",80.
grande distance. Nous avons cependant de sérieuses raisons de lui rattacher les plaines schisteuses de Claireville, ainsi