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L'INDO-CHENE. ET DES GÎTES MÉTALLIFÈRES DE

EXPLORATIOiN DES GÎTES DE COMBUSTIBLES

Pendant tinte la durée des expériences, on a observé que les gaz sortant de la cheminée étaient très transparents, le charbon donnant une fumée à peine sensible. La combustibilité du charbon de la mine Henriette peut être comparée à celle des bonnes houilles demi-grasses du bassin du nord. Le charbon s'allume rapidement, sans tirage forcé, et le feu tient sur la grille aussi longtemps qu'il reste sur celle-ci une petite couche continue de combus-

tible. Le feu est d'ailleurs d'autant plus brillant et plus vif que la couche est plus mince.

Le tirage nécessaire à la combustion du charbon est relativement faible ; en effet, on a été obligé, pendant toute la durée de l'expérience, de tenir la porte du cendrier

rr.

presque complètement fermée, afin d'éviter une combustion trop rapide qui amenait la pression au-dessus de 7 kil, et faisait perdre une partie de la vapeur par les soupapes de sûreté. La production de mâchefer est insignifiante. Elle atteint au maximum 1,6 p. ioo du poids total du charbon. Le mâchefer produit est léger, blanc jaunâtre, et très scoriacé ses fragments ne se sont pas collés sur la grille, qui était aussi propre qu'avant l'expérience. On devait s'attendre à ce résultat d'après la faible teneur en cendres du combustible et d'après la manière dont il brûle sans se coller et en donnant, comme résidu principal, de la cendre pulvérulente et de petites escarbilles de charbon. Un autre avantage que présente l'usage du charbon de la mine Henriette est la facilité qu'il donne à la conduite du feu, à la condition qu'il soit brûlé en couche mince et que l'on évite l'usage du ringard. Il suffit, pour le démontrer, de voir, d'après le tableau, quel est l'intervalle maxi. mum qui peut séparer deux charges consécutives. Si ro prend le moment de la dernière charge et celui où la pre sion s'est abaissée à 6,75 (le chauffeur ayant pour instr tion de maintenir la pression entre 6k,75 et 7k), on v it

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qu'il s'est écoulé entre ces deux instants (2h.48- et laquelle il a suffi, pour une période de 36 minutes, pendant la porte du cenmaintenir la pression, de modérer avec On aurait d'aildrier l'introduction de l'air sous la grille. normale après cette la pression à sa valeur leurs maintenu charge de

demi-heure si l'on avait fait une nouvelle grille a concharbon. Pendant cette dernière période, la

10k,500 de charbon. On peut donc sommé sensiblemont permet de affirmer que le charbon de la mine Henriette maintenir les feux avec des charges faites de demi-heure en demi-heure. de charbon Dans les conditions précédentes, la quantité

s'est élevée brûlée par mètre carré de grille et par heure du foyer avait à à environ 56 kilog. En effet, la grille surface, et elle a conpeu près un demi-mètre carré de 18 kilog. sommé 1°1,8 en 56 minutes, soit sensiblement par heure.

La différence entre ces résultats et ceux beaucoup obtenus avec les moins satisfaisants que nous avons canonnière au charbons de la même mine sur une Tong-Ring, tient à ce que les conditions de l'expérience

très incommode ont été très différentes. Le chauffage était été impossible dans le foyer de la canonnière, et il nous a

manière de de diriger, comme nous l'aurions voulu, la épaisse, brûlait mal, charger le charbon. La couche, trop diviser la masse, et les nettoyages au ringard, destinés à en à travers la n'ont eu d'autre résultat que de faire passer grille une forte proportion d'escarbilles. permettent encore de Les expériences précédentes nous de Hon-Gâc faire, en terminant, la comparaison du charbon Denain à celui de la fosse de avec un combustible connu, disposition venait, en Anzin. La locomobile mise à notre faits par une effet, d'être soumise à des essais très soignésMinistre de la commission d'ingénieurs délégués par le de force consommée et guerre. Avec les mêmes éléments