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Annales des Mines (1882, série 8, volume 2)

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ET DES GÎTES MÉTALLIFÈRES DE L'INDOCHINE. EXPLORATION DES GÎTES DE COMBUSTIBLES

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mode le plus rationnel de mise en exploitation des gîtes du Tong-King, mode qui devra être appliqué à chaque grande division des gîtes d'une façon indépendante des divisions voisines. Nous n'entrerons pas dans de grands détails sur l'outillage et l'élaboration des combustibles, dont l'étude ne rentre pas dans le cadre de cet extrait. Nous dirons seulement, comme résumé, que le charbon tout venant serait amené, au sortir de la mine, dans une usine centrale, située à Claireville. Il y serait classé en trois ou quatre catégories au plus; la dernière sorte, composée des morceaux de 5 centimètres et au-dessous resterait à l'usine pour un traitement ultérieur; les autres charbons seraient envoyés à l'île de Hon-Gâc, pour être chargés directement dans les bâtiments ou emmagasinés. Les menus seraient transformés, sur place et sans lavage, en briquettes. L'usine, montée pour produire 5o.000 ton-

versant sur pilotis le bas-fond de la rivière et le petit bras. peu profond qui sépare l'île de la terre ferme, aboutirait

près de l'usine de Claireville ; là convergeraient les deux voies venant l'une de Ha-Tou, l'autre de la mine Jauréguibpeorirnyts.

différents tracés ne présentent aucune difficulté, les les plus élevés qu'ils doivent atteindre ne dépassan pas 30 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le matériel de cette ligne, dont le développement tota atteindra 20 kilomètres, serait composé de 5o vagons 4 tonnes de contenance, et de 3 locomotives. Ces

Le chargement des charbons à bord, en rade de HouGâc, se ferait au moyen d'une estacade, contre laquelle accosteraient les bâtiments. Cette opération coûte actuellement environ 2 francs par tonne à Singapore ; elle serait au moins aussi économique à Hon-Gâc. B. -- MAIN D'OEUVRE.

nes de briquettes par an, Contiendrait les machines suivantes n° Quatre broyeurs Vappard, consommant une force to-

tale de ioo chevaux-vapeur. 20 Trois presses Mazeline, consommant une force totale de 5o chevaux-vapeur. 3° Une batterie de chaudières à vapeur pour 2 oo chevaux. it° Divers outils pour le triage mécanique et le transport des charbons dans l'intérieur de l'usine, mus par une machine demi fixe de 5o chevaux. On emploierait, comme agglomérant, du brai sec venu

d'Europe, qui supporterait un fret de 5o à 7o

francs par

a.

Races, Climats.

Races. Deux populations différentes,ayant des aptitudes bien distinctes, malgré la parenté de leurs races, fourniront aux entreprises industrielles du Tong-King la main d'oeuvre nécessaire : les Annamites et les Chinois. Les Annamites sont, en général, plus indépendants, plus légers et plus négligents que les Chinois, dont ils ne parta-

gent pas les penchants à l'épargne; en revanche ils sont plus aptes à apprendre un travail délicat et nouveau. Ils se mettent facilement. et vite à la serrurerie, apprennent rapi-

tonne.

dement à manoeuvrer les machines, ainsi qu'on a pu le constater à l'arsenal de Saïgon et dans l'exploitation du

d'embarquement se ferait sur un chemin de fer à voie de un mètre, dont le tracé comprendra une première section

petit chemin de fer allant de Saïgon à Cholet]. Leur force musculaire est médiocre, mais ils sont capables de donner pendant très longtemps un effort soutenu. La misère les

Le transport des charbons à l'usine et de là au port

allant de l'île de Hon-Gâc à Claireville ; une seule voie tra-

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