Annales des Mines (1882, série 8, volume 2)
Page : Image 201
Révision de 21 avr. 2015 14:20:47, edited by 194.214.158.55
41_
3"74
ÉTUDE SUR L'ACTION DES FREINS.
L'arrêt aurait donc lieu au bout de 16 secondes. Dans ce cas, à partir du moment où 1'1= ch. (y) = fs=pi
(y) c'est-à-dire à partir du moment où le coefficient de frottement entre le sabot et la roue est égale au coefficient d'adhérence soit vers v = 4-,2 à la seconde ou 15 kilomètres à l'heure, le calage commence et les faits ne se passent plus de la même manière, la valeur de la force retardatrice change.
Nous pourrions étudier la période de calage sur cet
ÉTUDE SUR L'ACTION DES FREINS.
résultant de la différence des moments des forces agissant sur la roue. Ces forces sont d'un côté la force due au frottement des sabots Q, de l'autre la réaction du rail qui a pour limite l'adhérence fa P. Dans le passage du roulement pur et simple au glisse ment la roue passe par une période transitoire dans laquelle il y a roulement et glissement. Jusqu'au calage complet la vitesse de translation est déterminée par l' équation
exemple, mais pour l'étudier plus nettement nous la réservons pour l'exemple suivant.
5 P. La pression sur Deuxième exemple. x. = 3 ou Q les sabots est égale à trois fois le poids du véhicule. Nous supposons toujours la même vitesse initiale vo= 25 mètres à la seconde ou go kilomètres à l'heure. L'équation devient 33o 10,6 v o8 t
=
to,6 X 3
Vitesses.
25,o 23,2 20,0 15,0
cit = o,108
Temps.
0
2,0 5,2
(v) , c'est-à-dire pour v = 23',2 mais dès que 3 pi (v) la période de calage commence et le temps nécessaire pour l'atteindre est i seconde. Comme nous l'avons déjà dit plus haut, le calage ;de la roue est déterminé par l'accélération angulaire négative
d
après le calage elle sera donnée par dt
dv
o,to8
p2(v).
Pendant la période de transition la loi du mouvement de la roue est de force par l'équation. g
65
Pour les mêmes vitesses les temps sont trois fois moindres que dans le cas précédent,ce qui est très rationnel tant que l'on a x (v)<po (y) et dans ce cas l'on obtient les nombres suivants
575
-
/e2 dv R- dt
(P
Q),
p désignant la réaction du rail ; or, comme on doit le comprendre dans cette période la réaction du rail dépend à la fois de la vitesse de translation du train qui est bien déterminée et de la vitesse de rotation de la roue, elle est donc assez indéterminée et nous ne pousserons pas plus loin le calcul, qui est cependant suffisant pour permettre de concevoir que cette période de transition a une durée sen-
sible quoique de courte durée, comme nous le verrons tout à l'heure. Non-calage.
Pour réaliser le non-calage il faut à
chaque instant une valeur de x telle que. x?;(v) =-- f3 =
(v).
Nous voyons que la valeur de x, rapport de la pression