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ÉTUDE SUR L'ACTION DES FREINS.

ÉTUDE SUR L'ACTION DES FREINS.

l étant dans la longueur de l'arrêt

Le théorème des forces vives donne

F

V(2) = SF dx,

2

d'où

-=

clx

qui arrivait souvent dans les expériences du capitaine

En construisant cette courbe ayant pour abscisses les distances et pour ordonnées les carrés des vitesses, le coefficient angulaire de cette courbe est proportionnel à F ; si le coefficient angulaire est positif, la force est accélératrice;

s'il est négatif, elle est retardatrice. Dans le dernier cas, connaissant la force retardatrice F,

en enlevant les résistances dues au profil et au tracé de la voie (pentes, rampes, courbes, etc.), les résistances dues au roulement, nous aurons la force retardatrice due à l'action du frein, en supposant le régulateur fermé. En divisant le chiffre obtenu par le tant pour cent de poids de train muni du frein, nous aurons pour cette force retardatrice due à l'action des freins des résultats comparables. Le capitaine Galton, dans ses expériences, a construit cette courbe pendant la durée du parcours de l'arrêt, au moyen de l'indicateur de vitesse Westinghouse. Dans la pratique on évalue la force retardatrice moyenne entre deux vitesses y, et v parcourant un espace e 2

M(el

111 v3.

21

Ce mode d'évaluation n'est sensiblement exact que dans le cas où la courbe f (x, y1) est à peu près une droite, ce

cle2

-2

383

F

e.

Galton.

F comprend les forces dues à la résistance du profil, des frottements et des freins. En tenant compte seulement des pentes ou rampes, on a pour la force retardatrice propre des freins F

m v2 I

°

i désignant l'inclinaison des pentes ou rampes. FEEINS CONTINUS

Nous venons de voir que pour obtenir les meilleurs ar-

rêts au point de vue de la rapidité, il fallait autant que possible munir toutes les roues de frein ; on obtient alors ce que l'on appelle un frein -continu. On réserve toutefois plus spécialement cette dénomination aux freins commandés par le mécanicien au moyen d'un organe spécial. Dans ce cas, on dispose toujours d'un moteur quelconque sur le train et nous allons examiner la manière de l'utiliser afin d'obtenir les meilleurs arrêts. Examen d'un attirail de frein. Sur

Or

chaque paire de

roues, il faudrait alors employer à chaque instant la En opérant sur toute la durée de l'arrêt on a 2

v

=- F

1.

force retardatrice maxima et éviter le calage, c'est-à-dire employer en même temps en tous les points du train la même valeur de x, rapport de la pression exercée sur les jantes au poids sur roues.