Annales des Mines (1882, série 8, volume 2)
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STATISTIQUE D$9
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MINES DE HOUILLE 1. - BASSIN DE SAINT-ETIERM
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ACCIDENTS DE GRISOU.
2.
GROUPE DE LA LOIRE.
Département de la Loire.
Boche-in-Molière et Firminy (suite).
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mais un morceau de charbon frais, réduit en poudre et abandonné sous une cloche remplie d'air, sur un bain de mercure, pendant un mois, n'a pas dégagé de traces sensibles d'hydrogène carboné, bien que lu onzième environ du volume d'air eût été absorbé. On a supposé enfin que le gaz avait pu se dégager des couches de schistes et de houille traversées par le puisard, couches qui avaient donné du grisou pendant le coupage. Cette dernière hypothèse a été admise comme la plus vraisemblable, bien que le fonyage remontât à cinq années, que les surfaces des roches n'eussent pas été revivifiées depuis et qu'enfin une inspection spéciale et soignée des parois à la lampe de sûreté, n'eût fait reconnaître aucun dégagement de gaz.
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Le grisou paraît
Poussières n'avoir joué au- charbonrien rôle dans cct neuses accident. enflammées Isar le tirage
Brûlé
grièvement.
L'aérage était passable. Les travaux en cul-de-sac étaient aérés au moyen Indications générales. d'un ventilateur placé au milieu du travers-banc parcouru par le courant d'air. La couche était gazeuse ; aussi n'y employait-on que des lampes de sûreté.
Deux ouvriers étaient occupés à faire partir un coup de mine; Circonstances de l'accident. le ganse marquait pas à la lampe. La mèche fusante brûla en donnant des étincelles, sans allumer le grisou. Le coup de mine rata presque complètement ; mais, immédiatement après, 'une flamme parut elle parcourut 25. dans la galerie et 60m dans le travers-banc, où elle brûla mortellement un ouvrier. Les deux premiers mineurs furent également atteints grièvement l'un d'eux même mourut des suites doses brûlures. Plusieurs de leurs camarades, qui se trouvaient dans une descente, à 10. du coup,
d'un coup de mine.
n'eurent aucun mal.
Remarques particulières.
Une seule explosion a été entendue. Le grisou parait n'avoir joué aucun rôle dans cet accident. On a supposé que le coup de mine avait soulevé et enflammé des poussières charbonneuses.
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de nuit.
Imprudence di l'une desvietimes
qui avait ie6ri dans un qnarlier dungeremayeesa lampe do sûrele
détamisée.
Indications générales.
L'aérage était satisfaisant. L'air entrait par le petits Charles N° 1 et
sortait par le puits Charles N° 2.
Le grisou se dégageait en abondance dans tous les travaux, et avec un crépitement très prononcé; mais il était entraîné au fur et à mesure dans des cornets en tôle, de O. 20 environ de diamètre qui, du sommet de chaque reMOMée, le conduisaient jusque derrière une porte ménagée dans le retour d'air. Des ventilateurs à bras étaient, de plus, installés au pied de chaque remontée. Circonstances de l'accident. Un peu avant la reprise du poste de jour, et au moment où on venait de remettre en train la ventilation interrompue pendant le travail de nuit, un ouvrier, qui était occupé dans une galerie au rocher où l'emploi de la lampe à feu nu ne présentait aucun danger, pénétra, avec
sa lampe de sûreté détamisée, derrière la porte établie dans le retour d'air. Le grisou, chassé des remontées où il s'était accumulé, et qui se dégageait à co moment de l'extrémité des cornets, prit feu. L'inflammation se propagea de proche en proche dans l'intérieur des tuyaux, jusque dans une remontée où se trouvait un peu de gaz ; elle se répandit de là dans les galeries voisines, oie elle atteignit mortellement 4 ouvriers, et jusqu'au puits N°1 ois elle en brûla encore grièvement deux autres. Elle atteignit d'autre part le puits N° 2, en renversant sur son passage la porte d'aérage, culbutant et brisant 8 bennes, et provoquant un éboulement considérable.
Cinq ouvriers, placés en dehors du courant d'air, n'éprouvèrent que des brûlures légères et nu commencement d'asphyxie.