Annales des Mines (1882, série 8, volume 2)
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aie
436 A.
GROUPE DE LA LOIRE.
MINES DE HOUILLE
- Département de la Loire.
- BASSIN DE SAINT-ETIDM
2. DATE de
LIEU de
l'accident. 2
Causes directes
d'ouvriers n_-
Tués.
Blessés.
3
de la Iltéraudière (suite).
Coneessio
CAUSES DE S,'ACCIDENr
-
NOMBRE
457
CCIDENTS DE GRISOU.
STATISTIQUE
>
0
6
de
l'accumulation du gaz.
de l'inflammalien
du gaz.
OBSERVATIONS. Causes
indirects
Il
Il
8
Tonnes
Le chantier ou l'accident a eu lieu était en cul-de-sac et n'était aéré
Remarques particulières. que par diffusion.
La Direction n'aurait pas dii permettre l'emploi des lampes à feu nu dans de pareilles conditions.
Puits Delay13 Avril naud
118
Brûlé grièvement.
Indications générales.
Allumage
50.303
Dégagement de
L'aérage se faisait naturellement. Le courant était très faible à cette
époque de l'année et tendait même parfois à se renverser. Ou constatait depuis quelques jours une grande abondance de grisou dans la partie de la couche encore
d'une mèche
soufrée il travers sure , ouverte les mailles peut-être par le du tamis forage même du d'une lampe coup de mine. Davy.
grisou d'une fis-
cierge que l'on exploitait.
Un piqueur travaillait dans une recoupe de 3 à bu de longueur, Circonstances de l'accident. allant du mur au toit de la couche. Comme le charbon y était très dur et qu'on n'y avait constaté 'le outil même aucune trace de gaz, on lui permit d'employer la poudre pour l'abatage. Au moment où il passait à travers les mailles du treillis de sa lampe une mèche soufrée destinée à allumer un coup de mine, une petite explosion de grisou se produisit elle brûla grièvement.
Dans une visite du chantier, faite après l'accident, on a constaté que Remarques particulières. le grisou, presque totalement absent au front de taille oit était placé le coup de mine, paraissait au contraire très abondant à 1.,50 en arrière. On a attribué l'explosion à un dégagement dogue d'une fissure, produite peut-être par le forage même du coup de mine.
Dans des expériences diverses faites à la suite de cet accolent, on a pu déterminer l'explosion de mé-
langes en proportions très variées d'hydrogène protocarboné, d'hydrogène bicarboné et d'air, non seulement avec une mèche soufrée, mais même avec un morceau de soufre allumé.
Mesures prises à la suite de l'accident.
L'Ingénieur des travaux y a interdit le tirage des
coups de liane, jusqu'à ce que le grisou ait entièrement disparu.
id. Grande couche.
119
68.556
Loon-pe
Brûlé griève-
L'aérage était en général défectueux. Indications générales. Les lampes de sûreté étaient employecs d'une manière exclusive dans les travaux. Le règlement
Imprudence di
do 74.ets;
la victime, qui
détamisée.
malgré ladéferav
défendait aux ouvriers de pénétrer dans leurs chantiers avec des lampes en mauvais état.
Circonstances de l'accident.
avait pénétredan
ment.
Un ouvrier, en pénétrant dans son chantier avec une lampe de
sûreté détamisée, mit le feu à une petite quantité de grisou qui le brûla assez fortement.
son chantiers-, une lampe dots-
aisée.
I
Puits du Crêt Brûlé. de Mars.
iii.
id.
Suspension des travaux.
Pendant une visite qui précédait une reprise des travaux, une cerCirconstances de l'accident. taine quantité de grisou qui s'y était accumulé, fit explosion et brûla mortellement un ouvrier.