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Annales des Mines (1882, série 8, volume 2)

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438

STATISTIQUE DES

A.

1. - BASSIN DE SAINT-ETIENN/. a.

2. , i

c.

.

id

0e

1

DATE de

LIEU de

ranci-

l'accident. 3

(lent. 2

459,

ÀCCIDENTS DE GRISOU.

MINES DE HOUILLE, 2. - GROUPE DE LA LOIRE. Conceuninn

Département de la Loire.

de la laéraudière (suite).

CA CSES DE L'A CEID E.NT

NOMBRE d'ouvriers

...E ,

Tués .

Blessés.

&

5

,-,

=

in,

6

...

.

1

Causes directes

`-'

,s

7

de

l'aceumul ation

du gaz. S

de l'inflarn-

Causes

mati on

indirectes

du gaz. 9

OBSERVATIONS.

10

41

l'urines 1130

1856

26

Juillet

286

I

Poils du Crêt de Mars.

85.807

Lampe

à feu nu.

temps abandon née et située en

ment.

l

Galerie montante depuis long,-

Brûlé griève-

s'était

aventurai

avec uns !anonâ feu nu dans uns galerie abandon

dehors du courant ,Pair.

l

linprudenee f5 la vicions, qui

lin ouvrier, à la recherche d'un outil, pénétra avec sa lampe à feu Circonstances de l'accident. nu dans une galerie montante, abandonnée depuis longtemps et obstruée par des boisages. Une petite quantité de grisou qui s'y trouvait accumulée, prit feu et lui fit des brûlures graves.

Remarques particulières.

L'accident n'aurait pas eu lieu si l'entrée de la galerie abandonnée

avait été défendue par un barrage.

,

née. I i I

131

id.

id.

5 Sep-

I

id.

I

Brûlé.

tembre

id.

?

Lampe

L'aérage se faisait naturellement. L'air entrait par le puits St-Dominique Indications générales. /Iodait par le puits du Crêt-de-Mars. Le grisou était rare dans cette portion de la mine. Le gouverneur indiquait chaque matin, après sa visite des chantiers, les points où on devait faire

à feu nu.

Brillé grièvement.

usage de lampes de sûreté.

Deux rouleurs amenaient une benne de remblai à l'extrémité d'une Circonstances de l'accident. recoupe. Pour plus de commodité, ils suspendirent leur lampe à feu nu à l'un des montants du dernier cadre. Au moment où ils se disposaient à renverser la benne, une explosion de grisou se produisit. L'un d'eux put se réfugier dans un niveau voisin et ne reput que des brûlures graves mais non mortelles feutre, emprisonné derrière la benne, ne put fuir et fut atteint mortellement.

Le gouverneur a affirmé n'avoir pas trouvé trace de grisou dans ce Remarques particulières. !bolier, lors de la visite qu'il y avait faite une heure auparavant. Teutefois, la sincérité de cette affirmation a été contestée.

Une partie du courant d'air passait dans le niveau où débouchait la recoupe. Celle-ci, dont la longueur atteignait une douzaine de mètres, n'était au contraire aérée que par diffusion. Cet accident montre le danger de laisser l'emploi des lampes de sûreté à la discrétion du gouverneur.

Mesures prises à la suite da l'accident. Un arrêté préfectoral a rendu applicable aux travaux du Puits du Crilt-de-Mars les dispositions de l'article 5 de l'arrêté du 29 septembre 1836, gui prescrivait l'emploi exclusif des lampes de sûreté pour tous les chantiers à une seule issue, dans les mines grisouteuses insuffisamment aérées.

132

1857

29 Dé ,

cembre

Puits Delay-

.

I

nand.

Brûlé griève-

Etage

ment.

de 142" .

312

82.328

Imprudence d( Insu f °sauce de Projection la victime, qui ventilation dans de la mèche aur di s'asti. deux bouts de ni- enflamme

éait

veau en cul-desac, qui déga-

d d' uenincionuep

rfreer,tacyafneilidàeiuse01.5

coup

de MEC,

jusqu'au goujon!. du grisou qu'il n'y axait pas et (im étaient aé_ niveau d'un très de g az e,luil je) chantier tres rés seulement par ainsi grisouteux. environs. .nimsion

que le traversbanc dans lequel ils débouchaient.

L'aérage était suffisant. Indications générales. On poussait, à l'étage de Min, une galerie au rocher qui déjà traversait la re et la te brillantes, dans; lesquelles on avait ouvert, à droite et à gauche, des chantiers de niveau. Ceux-ci dégageaient du grisou en assez grande abondance.

Les ouvriers étaient munis de lampes de sûrete.

Circonstances de l'accident. Un merder, qui travaillait à l'avancement de la galerie au rocher, mille le feu, à l'aide dosa lampe de sûreté, à un coup de mine qu'il avait préparé. Le coup ne partit pas ; les cannettes seules s'enflammèrent et furent projetées jusqu'au niveau des chantiers latéraux des deux premières brûlantes, où elles mirent le feu à une certaine quantité de grisou. L'ouvrier, qui s'était réfu.gié dans un de ces chantiers, fut assez fortement brûlé. Il n'y avait pas, à ce moment, d'autres mineurs dans cette région.

Ii