Annales des Mines (1882, série 8, volume 2)
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STATISTIQUÉ DES
442 A.
MINES DE HOUILLE I.
BASSIN DE SAINT-ETIENNE.
2.
DATE I
I
"E
de
7:
l'accident.
I
LIEU
l'accident.
N 031 B d'ouvriers
Département de la Loire.
de la Egérenunière (suite).
Causes directes de l'accumulation
Blessés.
3
2.
GROUPE DE LA LOIRE.
CAUSES DE L'ACCIDENT
cn
mB Tués.
Concession
443
AcciDEurrs DE :GRISOU.
du gaz.
6
7
indirectes
9
10
du gaz.
OBSERVATIONS.
Causes
de Eintlammotion
11
Tonnes 135
1860
13 Avril
Puits Delaynaud
4
3I0
114.172
Brûlés, dont 1 assez grièvement.
Indications générales.
Changement momentané de diLampe Davy rection du couaccrochée rant d'air, au motrop près
ment du remplacement d'un barrage par une porte.
L'aérage se faisait naturellement entre le puits /délaine, par leqael
descendait Vair, et le puits Delaynaud. On ne constatait pas de dégagement de grisou dans les travaux parcourus par le courant. Les ouvriers étaient munis de lampes de sûreté fermées à clef.
Circonstances de l'accident. Trois rouleurs et un enchaîneur étaient occupés, à la tete d'un petit plan incliné automoteur, à remettre sur la voie une benne qui venait de dérailler, lorsqu'une certaine
du toit et dont le tamis
quantité de grisou prit feu et lus brûla plus ou moins grièvement. Il n'y eut pas, à proprement parler, d'explosion. Un barrage établi dans une galerie inférieure forçait le courant d'air Remarques particulières. à passer à la 'tête du plan incliné. Au moment de l'accident, on était occupé à remplacer le barrage par
se serait rempli de flammes.
une porte. Pendant la durée de ce travail, le courant d'air avait pris la voleta plus courte et ne traversait plus le plan incliné ; c'est là sans doute ce qui aura permis au grisou accumulé dans les remblais qui avoisinaient la tête du plan, d'envahir la partie supérieure de celui-ci. La cause immédiate de l'inflammation est restée inconnue. Les lampes des victimes ont été retrouvées accrochées aux buttes, fermées, en bon état et sans traces de
Insu les tamis. On a supposé que l'une d'elles avait pu être accrochée trop haut et se remplir de flammes sans que les ouvriers s'en fussent aperçus.
L
136
1861
18
Juillet
i 137
id. 23 Oc-
tobre
193
Mine
de la Ricamarie.
Puits Saint-
Brûlés.
2
30 Brû-
Brûlés, dont 1 très
lante.
I égère-
Joseph .
incomme.
188.572 I
ment,
id.
Eboulement
front de taille et interruption du travail pendant
une heure, dans un chantier en eut-de-sac, aéré' seulement par dif-
fusion ainsi que niveau dans lequel il débou-
le
chait.
Flamme d'une lampe Davy chassée, en soufflant dessus, hors du tamis qui commençait à rougir.
Lampe à feu nu.
Imprudence de l'une des victimes
Circonstances de l'accident. Un ouvrier, ayant reconnu du grisou dans son chantier et voyant le treillis de sa lampe rougir, souffla dessus ; ce qui fit sortir la flamme et détermina une explosion de
qui, voyant rougir le tamis de sa
grisou. 6 ouvriers furent atteints plus ou moins grièvement.
lampe,avait soufflé dessus et DO
sortir la houe.
Le grisou ne slétait pas montré depuis longtemps dans la couche, et on y Indications générales. travaillait avec des lampes à feu nu ou des lampes de sûreté détamisées. Le sous-gouverneur faisait tous les matins la visite des chantiers avec une lampe de sûreté.
Circonstances de l'accident.
Deux ouvriers travaillaient à l'avancement d'une recoupe de 3.,
seulement de longueur, percée dans un niveau de la 3.0 brûlante. Un éboulement s'était produit au front de taille de cette recoupe, quelques instants ayant l'heure du repas. In moment où les deux ouvriers, revenant de déjeuner, rentraient au chantier avec leurs lampes à feu nu, un nouvel éboulement presque insignifiant eut lieu, suivi d'une légère explosion qui brûla les deux ouvriers. L'un d'eux, qui s'était jeté à terre, n'eutque des brûlures très légères.
Remarques particulières.
Le niveau et la recoupe n'étaient aérés que par diffusion. l'accident s'est Le sons-gouverneur n'avait jamais constaté la présence du gaz dans la région produit,