448

STATISTIQUE DES

A.

MINES DE HOUILLE. I.

BASSIN DE SAINT-ETIENNE

2. DATE

N 01 li I{ E

de

LIEU de

.,,,...

tacetdem,

l'aceident.

Tués.

Blessés.

I

2

3

4

5

mg

Puits Dyèvre.

»

-

Il

l' IQ ,.,

/

1" Détembre 3c Brii_ tante.

i'

d'ouvriers

'

C.OUS,,S

_ Département de la Loire.

de ln /13éramIlière (suite).

L'AC,:iiII.

Ill,

Causes directes

i-- = -,--:

a.

2

GROUPE DE LA LOIRE.

>'"

u

7-r";

.-, 6

Concession

449

ACCIDENTS DE GRISOU.

de

o D:, 5 -.

l'accumulation

7

s

du gaz.

1.2:19 312.500

Dégagement de

de l'il/fiant-

indirectes.

9

10

Lampe

Imprudence e

du gaz.

OBSERVATIONS.

Causes

'nation

ii Le courant d'air était suffisant et bien dirigé. Les travaux étaient aérés Indications générales. par l'une des brandies du courant d'air entrant par le puits Dyèvre. Cette branche léchait les fronts de Mille de tous les dipilages et sortait par le puits du Brûlé. La présence du &Tison n'avait pas encore été signalée dans la région.

grisou d'une pi, Muitseler,. l'ouvrier , qui I.

Brûlés dont

ouverte rait continué a inunieation avec pour mettre travailler au mo une faille, mise le feu à un nient même oi lite cavité en cons-

1

assez fortement.

Circonstances le l'accident. Deux ouvriers travaillaient a l'avancement d'un dépilage. L'un de ces ouvriers avait pré foré un coup de mine et le boute-feu, après avoir visité le chantier, allait allumier la mèche avec sa lampe Muêseler ouverte, lorsque l'autre ouvrier, qui continuait à travailler, mit à découvert, en entaillant e bloc que le coup de mine devait détacher, une petite cavité dans une partie tendre du charbon. Le boue-feu alluma la mèche sans se préoccuper de cette cavité ; mais, au moment même, une faible explosioi se produisit cite brûla très légèrement. Le premier ouvrier, sur lequel le courant d'air chassa la flamine, fut assez fortement brûlé. Le coup de mine partit peu après sans atteindre personne. Le grisou continua à brûler pendant quelques instants dans la cavité, et enflamma le charbon qu'il fallut éteindre ;vec quelques seaux d'eau.

découvert au euupde mine, l'on allaitallumer moment de l'allule coup demiue. à

mage d'un coup Négligence di

de mine, dans un chantier en tié;Atage.

./cutoRn , qui o-

vlit mis le feu a la mèche sans se -ré/ment/Or de la eavitédécouverle.

Le chantier où s'est produit raccident, se trouvait dans le voisinage Remarques paticulières. d'une faille ; le courait d'air passait au front de taille même. Osa constaté, apris l'accident, que la cavité où le grisou avait pris feu, atteignait la faille. Les exploitants ont été invités à prescrire dans leurs Mesures prises àla suite de l'accident. travaux l'emploi du biquet et de l'amadou pour l'allumage des coups de mine.

1

144

1383

Puits /lu Crêt

29 Déde Mars. eem bre "_

Couche les

Laies.

1

Brûlé légère-

nient.

1.109 338.479

Insuffisante aeeidentelle de vonlila Mon dans uni remontée en per/ement,aérée oeillement par diffa-

ion ainsi que le

niveau en cul-detac dans lequtl elle débouchait.

Lampe

à feu nu.

Cause fortuite

L'aérage était excellent et bien aménagé. La couche avait JI"' Will,20 de puissance, 350 à 40° d'inclinaison et une allure très régulière. On ne constatait nulle mrt la présence du grisou et on travaillait avec des lampes à feu nu.

Indications générais.

Deux ouvriers arrivaient à leur travail dans une petits remontée

Circonstances de Pacident,

d'aérage, en percement à 'extrémité d'un niveau en cul-de sac de 62.° de longueur. L'un d'eux était parvenu à fl du front de taill, lorsqu'une flambée de grisou se produisit et le brûla légèrement à la poitrine et aux mains, dont il /vait aussitôt couvert son visage pour le protéger. Son camarade, qui suivait à3 seulement en arrière, é fut pas atteint.

L'inflammation eut lieu sus bruit et ne laissa aucune trace de sort passage. Les lampes des deux mineurs furent seulement éeintes.

Remarques particulier.

La remontée atteignait e,5o de longueur ; elle n'était aérée que par

diffusion, non plus que le ni au à l'extrémité duquel elle était percée.

Le travail était conduit à \eux postes, séparés l'un de l'autre par un intervalle de 2 à 3 heures. Le poste précédent avait renne/ré à l'avancement un banc argileux descendant du toit, qui avait été reconnu sur 0°/20 de puissanéet au contact duquel le charbon était devenu moureux. Mais on n'avait aperçu aucune trace de gaz. La visite ultérieure d'un gral1 nombre de chantiers en cul-de-sac et en remonte de la même couche, n'a permis de constater nulle Dt la présence du grisou. On a Pensé flue cet accident élit tout à fait fortuit et qu'il n'y avait même pas lieu de prescrire à cette

occasion l'emploi des lampes itteler, qui présentent des inconvénients pour le boisage des couches inclinées.