Annales des Mines (1882, série 8, volume 2)
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NOTICE BIOGRAPHIQUE SUR M. ERNEST MARIÉ.
EXPLOSION D'UN RÉCIPIENT DE VAPEUR.
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dll Comité d'exploitation technique des chemins de fer au ministère des travaux publics, et là aussi il fut utile.
Ernest Marié reçut en 1879 la croix d'officier de la Légion d'honneur, juste récompense de ses travaux, Il paraissait à cette époque pouvoir fournir encore bien des années de travail, mais sa santé s'altéra, et le 25 août dernier il fut enlevé à sa famille, à ses amis, à son service. Il n'avait que soixante-cinq ans.
NOTE SUR
L'EXPLOSION D'UN RÉCIPIENT DE VAPEUR DANS UNE FABRIQUE DE NOIR ANIMAL AU BOURGET (SEINE).
Sa mort ,a laissé un grand vide parmi les siens, mais si quelque chose peut adoucir la douleur de sa perte, c'est le témoignage d'affection que lui a donné son personnel en se joignant à sa famille, à ses chefs et à ses collègues pour l'accompagner à sa dernière demeure. M. Marié laisse un fils, élève de l'École polytechnique, qui marche sur les traces de son père; entré en 1875 au chemin de fer de Lyon, il débuta clans les ateliers de Paris et au service du matériel ; il fut ensuite ingénieur adjoint au contrôle des travaux extérieurs, et se trouve aujourd'hui à la tête de la division des combustibles, li a publié dans les Annales des mines quelques travaux sur les outils d'ajustage, les régulateurs, la mesure des hautes pressions. Paris, le 28 décembre ,882.
Extrait du rapport de M. l'ingénieur des mines Perrin.
La fabrique de noir animal, où l'accident s'est produit, renferme deux récipients presque semblables servant au séchage du noir animal qui vient d'être lavé. L'un d'eux de consiste en un cylindre de 1",65 de hauteur et lm, I 2 diamètre, avec un double fond formé d'une plaque métalet lique perforée et posée à o",o6 au-dessus du fond plein, la deux orifices, l'un à la partie supérieure pour introduire Ce matière, l'autre à la partie inférieure pour la retirer. dernier orifice a o",36 de diamètre ; il se ferme au moyen d'un tampon appliqué contre les bords avec une rondelle posiintermédiaire de caoutchouc, maintenu dans cette dont tion par une vis de pression munie d'une poignée, et l'écrou est formé par une barrette transversale en fer forgé fixée à deux oreilles, qui porte la tubulure. le Le séchage du noir s'effectue de la manière suivante : double fond ayant été recouvert d'une toile d'emballage, manière à on introduit le noir par l'orifice supérieur, de orifices étant remplir complètement le cylindre. Les deux de refermés, on fait arriver la vapeur à la partie supérieure courte période de conl'appareil; après une première et
densation, l'a vapeur qui continue à affluer refoule peu à peu noir, cette l'eau qui occupe les interstices des fragments de