Annales des Mines (1883, série 8, volume 3)
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OXYDABILITÉ RELATIVE DES FONTES, FERS ET ACIERS
SOUS L'ACTION DE L'AIR ET DE L'EAU, ETC.
2° Courtes , mais fréquentes immersions dans l'eau l'air. - Les mêmes acidulée; longues expositions à plaques furent soumises à l'action de la rouille par l'air après immersion dans l'eau acidulée à 1/2 p. ioo dix d'acide sulfurique concentré. L'immersion durait
Comme dans l'expérience précédente, on voit que la dureté de l'acier n'influe guère sur le degré de la rouille. On peut seulement constater que les aciers trempés, à l'exception de l'acier chromé, sont plus fortement attaqués
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minutes; on la suspendait dès que l'hydrogène commençait à se dégager d'une façon apparente. On exposait alors les plaques à l'air durant six à dix heures, et on les mouillait de nouveau durant quelques minutes.
Après cinq jours on renouvela l'eau acidulée et ors continua l'opération dans les mêmes conditions pendant onze jours,
de sorte que la durée totale de l'essai fut de seize jours (du 29 mai au 15 juin). A la fin, pour faciliter le décapage, de deux à on a prolongé l'immersion des plaques l'espace mouillage trois heures dans l'eau qui avait servi à leur
les derniers onze jours. Pans ce deuxième essai on a obtenu les résultats suivants : Tableau B .-.. ORIGINE
NUMÉROS
POIDS
POIDS
des plaques.
primitif,
final.
des
plaques.
gr. 1
2 2 bis
3
Aciers recuits
4
Us
l'usine FIoltzer d'Unieux.
Ilion doux.
325,4
6
348,3
345,3
3,0
1
326,3 304,1 340,8
3202, 297,3 334,1 339,1
6,1
344,1
1
1:17,3
2
169,7
132,5 165,8
4,8 3,9
1
292,6 369,2
287,8 364,6
4,8 4,6
2 I
6,8 6,7 5,0
, ,.,
1
Aciers de SaintMontan durs.
4,4 3,5 4,3 3,5
351,2
i
OBSERVATIONS.
gr. 4,3
5
4
Aciers de Mont- \
gr.
307,0 330,5 338,8 311,0 327,5
5,8
3
Aciers trempés de l'usine d' Unieux.
311,3 334,9 342,3 315,3 331,0
PERTES.
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que les mêmes aciers recuits ; que, parmi les aciers recuits, l'acier chromé est notablement plus attaqué que les aciers
ordinaires, et que le moins attaqué est l'acier au tungstène. Nous verrons au reste que ces différences doivent être surtout attribuées à l'action de l'acide, car dans les essais d'oxydation où l'eau acidulée agit seule sans intervention de l'air, l'acier chromé est plus attaqué que les aciers ordinaires et les aciers trempés le sont plus que les aciers recuits. J'ai soumis aux mêmes essais d'oxydation à l'air, après courte immersion dans l'eau acidulée, les aciers de l'usine de Firminy, les deux plaques exceptionnellement chargées de manganèse et de silicium de Saint-Montan, ainsi que les quatre fontes ci-dessus mentionnées. L'un des essais a duré cinq jours, l'autre vingt. Pour le premier essai, qui a duré du 15 au 20 mars, on
a pris de l'eau acidulée à 1/2 p. ioo d'acide sulfurique, que l'on renouvela le deuxième et le quatrième jour afin de provoquer l'oxydation d'une façon énergique. Pour le deuxième essai, l'eau ne contenait que i/à p. ioo d'acide sulfurique à l'origine. Le sixième jour, on revint cependant
C'est l'acier chromé qui se décape le mieux en
laissant un abondant
dépôt gris foncé, gras au toucher.
à la dose de 1/2 p. loo, mais l'eau ne fut renouvelée que deux fois durant les derniers quinze jours pour que l'action oxydante de l'acide fût moins intense. Voici d'abord les résultats du premier essai