Annales des Mines (1883, série 8, volume 3)
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BIBLIOGRAPHIE.
OMMABILITÉ RELATIVE DES FONTES, FERS ET ACIERS
humide, citons celles qui ont eu pour but l'action de l'eau douce et celle de l'eau de mer. On sait que l'eau pare n'attaque le fer ni à la température ordinaire ni même à oo° dans les chaudières à vapeur. Mais l'oxydation se produit à la longue sous l'action
BIBLIOGRAPHIE.
combinée de l'air et de l'acide carbonique dissous par
PREMIER SEMESTRE DE 1SS3
l'eau d'alimentation. Pour constater l'effet de l'eau douce il faut donc une immersion très prolongée. Or, la seule expérience faite sur
nos plaques dans ce but n'a duré que onze jours. C'est évidemment fort insuffisant, et cependant même dans ce court espace de temps j'ai pu constater que les fontes sont davantage attaquées par l'eau douce que les aciers, et que parmi elles les fontes manganésées se couvrent surtout assez rapidement de rouille noire. Ainsi, tandis que les aciers ont perdu au maximum, dans le courant de ces onze
jours, ogr,5, la perte de la fonte noire de Saint-Montan s'est élevée à ogr,7 et celle du spiegel à 01,5. Viennent ensuite la fonte au bois de Ruelle avec Ogr,6 et la fonte phosphoreuse pour poterie avec Ogr,5.
Notons encore que les aciers n'étaient en réalité légèrement rouillés que dans les parties voisines de la surface de
l'eau, tandis que les deux plaques manganésées étaient couvertes dans toute leur étendue d'une légère rouille d'apparence floconneuse et de nuance sombre. Mais si l'eau douce agit peu, l'action de l'eau de mer est, au contraire, fort énergique. J'ai constaté dès le premier jour la formation de chlorure de fer dans l'eau de mer de mon appareil, et peu après celle de flocons de rouille. On voit d'ailleurs se dégager un peu d'hydrogène et les fontes se couvrir de rouille noire.
L'expérience a duré neuf jours, et' dans cet intervalle l'eau fut renouvelée trois fois. Voici les résultats de cet essai à l'eau de mer
OUVFiAGES FRANÇAIS.
IVIathématiques pures.
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