Annales des Mines (1883, série 8, volume 3)
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SUR 4,ES LAMPES DE SIJRETÉ.
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SUR LES LAMPES DE SURETÉ.
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que le quart de la hauteur du verre, la flamme passe neuf fois sur dix. C'est un effet analogue à celui que nous avons observé avec la lampe Mueseler elle-même. La différence frappante qui existe entre le cas où )Pinflammation est provoquée par la flamme de la mèche et celui où elle est provoquée par l'étincelle électrique tient sans doute à deux causes 10 A l'influence, favorable au point. de vue dela sécurité, des produits de la combustion 2° A ce fait qu'avec l'étincelle électrique toute la lampe se remplit du mélange détonant, tandis que, lorsque la mèche brûle, le mélange détonant nef peut ,s'accumuler qu'auclessus de la flamme, la:,zone .située.,au-dessous, res-
libreotA ce point de vue on peut donc dire que la cheminée est un organe dangereux.
tant inexplosible.
d' êtreviolen t ; lorsque la toil e _a, t441 mailles-au centimètre carré, le diamètre du fil étant de omm,.55,1 dl suffit avecles
,
Conséquences de l'adj onction d'une cheminée
itlalampe Boty. On peut
régulariser rai-rivée d'air et l'évacuation des gaz brûlés mr.,:ajoutant: à .1alampe Boty une cheminée centrale. On a alors une lampe Mueseler à laquelle le :diaphragme de toile .:métallique a seul été supprimé. Lette lampe brûle plus régulièrement .et éclaire mieux que la lampe Boty ; elle peut sans s'éteindre s'incliner sur la verticale presque-_autant- que :lai lampe Boty; mais elle ne s'éteint pas dans les mélanges de,gaz inflammable. Dans un semblable mélange, lorsqu'il est explosif, la flamme monte :et se maintient dans le ,cyEndre de toile d'où- un courant; d%ir Teutlail projeter, fau dehors.
Portée lentement sous lay cloche .de M. Marsaut, ila
mèche étant très basse, la lampe ainsi disposée laisse assez facilement passer la flamme au dehors.,.: On conçoit, en effet, que l'addition d'une cheminée à Aa lampe Boty crée une cause de danger, puisque l'augmentation de:la :vitesse de propagation et, par conséquent, celle de: la vitesse dela flamme: est plus grande.dans un tube que dans un espace
LAMPES DAVY.
Description et propriétés de laiiampe Davy. On désigne sous le nom de lampes Davy les lampes dans lesquelles la flamme est simplement protégée par un cylindre de toile métallique. Ces lampes ont le grand avantage de la simplicité-et-de la commodité. Elles ont le très grave inconvénient de -.se laisser très aisément traverser par la flamme lorsqu'elle est chassée par iian courant d'air. Ce, courant :da pas besoin mélanges d'air et de gaz d'éclairage d'une vitesse de im,70 à 2 mètres ; avec les -mélanges d'air et degrisou il suffi-
rait donc d'une vitesse -de:2-,5o environ. Cette vitesse, qui équivaut à celle de-9 kilomètres à l'heurepeut aisément être -dépassée par ;un : homme marchant,-,au course; elle peut être .dépassée,encore bien plus facilement dans les mouvements brusques imprimés à la lampe. On peut dire d'ailleurs, d'une, manière générale, que les
toiles métalliques,,,à elles seules, sont un préservatif très précaire contre les dangers .;d'explosion. Dans, les nombreuses expériences ,que .nous avons faites sur les mélanges explosifs, nous avons toujours eu lieu de nous repentir de la 'confiance, très modérée. cependant, , que -nous -avions
quelquefois accordée aux toiles métalliques. Nous avons ainsi plus d'une fois subi des :accidents qui :olit toujours été inoffensifs, mais qui,auraienttrès bien: pu:être graves,
soit pour nous, soit pour nos aides. 'C'est,.,donc avec la conviction qui résulte ide l'expérience acquise .que nous n'hésitons, pas :,,àdire que les lampeSDavy .n'ont -qu'une efficacité très incertaine' dans1:un cmii eu ;sérieusement