Annales des Mines (1883, série 8, volume 3)
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L'INDUSTRIE MINÉRALE
DANS LA PROVINCE DE MINAS-GERAES.
La cause est la même ici que dans le cas précédent, les scories, en effet, sont tout aussi pâteuses. Les fabricants qui emploient ce procédé mettent tout autant de soin que ceux qui travaillent avec des cadinhos à n'employer que
charbon en meules permet une utilisation meilleure et plus complète du bois, comme j'ai eu déjà occasion de l'indiquer. En somme, on peut, je pense, admettre que les consom-
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du minerai trop complètement débarrassé de gangue. Il y a cependant progrès, puisque le rendement, d'après les chiffres cités plus haut, arrive à être de 40 à 45 p. too,
tandis qu'avec les mêmes minerais, il n'est, dans les cadinhos, que de 22 à 25 p. Io°. Si faible que soit le prix du minerai, il n'y en a pas moins de ce fait une certaine écon om je.
mations, pour la production de Loo() kilog. de fer en barres, sont de Charbon Minerai Main-d'oeuvre
considérable.
Le fer produit est meilleur. Le fait est si bien constaté que les fabricants qui emploient ce système vendent facilement leur fer 50 à Go francs plus cher par tonne que ceux de leurs concurrents qui fabriquent avec des cadinhos. Le charbon produit en fosses est de qualité tout à fait insuffisante pour la forge italienne; il a fallu, pour employer ces fourneaux, fabriquer le charbon en meules, et l'intro-
duction de ce système de fabrication du fer a eu pour conséquence une amélioration considérable dans la fabrication du charbon. Au reste, la consommation de combustible est ici notablement moindre. On peut compter que
l'on brûle, pour faire une tonne de fer en barres, entre cinq et six tonnes de charbon. C'est déjà beaucoup moins que dans les cadinhos, e tcette économie est rendue plus
considérable encore par ce fait, que la fabrication du
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18 à 19 journées.
ductions et consommations de quelques forges italiennes FORGES.
à celui des cadinhos, ne se borne pas, du reste, à cette Le travail entier, y compris le battage de la loupe, est fait par deux hommes qui, travaillant de jour seulement, font dans leur journée trois opérations, soit sensiblement 120 kilog. de fer, alors qu'une forge de trois cadinhos n'arrive pas, avec trois ouvriers, à une production aussi
5.500 kilog.
Comme je l'ai fait pour les cadinhos, je vais donner les pro-
Le progrès réalisé par la substitution du procédé italien amélioration du rendement.
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Cangica J. Araujo J. Carneiro Monlevade.
PRODUIT par jour. 130 kilog. 135 1'20
190
CONSOMMATION
de charbon. 750 kilog. 750 700
1.000
Les forges italiennes sont beaucoup moins nombreuses
que les forges de cadinhos; elles sont, du reste, toutes
identiques comme construction, ayant toutes été construites par le même maître italien, qui a introduit le procédé dans la province, et ne diffèrent tout au plus que par le plus ou moins de soin apporté au travail.
Les minerais employés dans ces forges sont, comme greillade, les mêmes minerais que dans les cadinhos, et,
pour la charge, du fer oligiste compacte cassé soit à la
main, soit avec le marteau de la forge. Le fait que j'ai signalé plus haut, que cette charge de minerai en morceaux n'était souvent que très imparfaitement réduite, tient souvent, pour une bonne part, au manque de soin des ouvriers, mais je pense que la compacité et l'imperméabilité aux gaz du minerai employé y peut être pour quelque chose. Un jour, de passage dans une de ces forges, et frappé de voir amener d'assez loin le fer oligiste compact, alors qtfil existait à la porte même de l'établissement de